Catégorie : Biographies

  • 1752-1796- Biographie d’ Innocent-Adrien-Maurice de Roquefeuil, colonel du régiment de Roquefeuil dans l’Armée de Condé.

    Billet de congé d’un soldat de la compagnie du marquis de Roquefeuil au régiment de Noailles-Cavalerie. 27 juillet 1775. Le billet porte la signature d’Innocent-Adrien-Maurice de Roquefeuil.

     

    Innocent-Adrien-Maurice marquis de Roquefeuil, né le 12 mai 1752, est mort en 1796 des blessures reçues au combat contre les troupes révolutionnaires françaises en Allemagne près d’Augsbourg.. Il termine sa carrière militaire avec le grade de colonel, commandant le régiment de son nom dans l’armée de Condé..

    Innocent-Adrien-Maurice est le fils unique d’Aymar-Joseph, vice amiral de France et de Gabrielle de Kergus héritière d’une puissante famille de Bretagne1. Il est également le petit fils de Jacques Aymar de Roquefeuil, lieutenant général des armées navales.

    Il épouse Paule-Suzanne de Lalande de Calan avec qui il passe une partie de sa vie à Paris. Après la mort de son mari, la marquise de Roquefeuil renonce à sa fortune pour suivre Mesdames Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV dans leur exil.

    Carrière militaire

    Services dans la Marine Royale

    Garde marine en 1762, Innocent-Adrien-Maurice est nommé enseigne de vaisseau en 1768. En avril 1772 il est lieutenant en second du régiment du Havre4,5,6. En 1772 il quitte la marine royale pour rejoindre l’infanterie.

    Services dans l’Infanterie de l’armée royale

    Nommé capitaine en avril 1773, il rejoint le régiment de Noailles dragons. Chargé d’une compagnie, il sert sous le commandement du colonel Jean de Noailles puis du colonel Philippe-Louis de Noailles.

    En 1780, il assiste le marquis de La Fare en qualité de mestre de camp en second du régiment Royal Piémont.

    En 1788, il est mentionné colonel du régiment provincial d’artillerie de Besançon.

    Le 27 avril 1788 il est promu colonel du régiment du Médoc qu’il dirigera jusqu’à la Révolution, avant d’émigrer.

    Régiment de Roquefeuil (deuxième du nom)

    Le 17 juin 1795, par décision du prince de Condé, le marquis de Roquefeuil lève un régiment noble dont il prend le commandement en qualité de colonel.

    Après sa mort, le régiment passe au nom de son successeur le colonel comte Charles Félix de Lascaris-Vintimille puis est fusionné avec le régiment de Bardonnenche. 

    Ce cadre est alors composé d’un état major de 29 hommes représenté par le colonel de Roquefeuil, le lieutenant-colonel de Carbonnié et le major de Bouan de Chef du Bos. La couleur distinctive rouge est choisie pour compléter l’uniforme blanc porté par les troupes de Condé.

    Le drapeau du corps d’infanterie est aujourd’hui conservé au château de Chantilly avec ceux des régiments de Damas, Bardonnenche et de Montesson également créés le même jour.

    Bataille d’Ober-Kammlach

    Le 2 août 1796, les troupes royalistes et autrichiennes se retirent vers le Danube et viennent se positionner dans la région de Memmingen ; face à l’avancée du général républicain Moreau, l’armée autrichienne se replie de 12 lieues supplémentaires. Le 12 août, les troupes royalistes, isolées organisent un conseil de guerre. Le chevalier de Villebresme écrit : « il fut décidé qu’au lieu de reculer nous attaquerions les républicains si nous ne pouvions espérer vaincre un ennemi dix fois plus nombreux, nous avions au moins la certitude de faire payer cher notre retraite et de montrer aux Autrichiens comment se battent des Français ». Ordre fut donné d’attaquer les positions républicaines d’Ober-Kammlach.

    Le 13 août, à une heure du matin l’assaut est donné avec ordre de ne pas tirer un seul coup de fusil pour ne pas donner l’alerte. Les premiers postes furent capturés mais rapidement l’alerte fut donnée et les républicains se retirèrent dans un bois. Au moment où les soldats royalistes prenaient le dessus, des renforts républicains vinrent encercler les assaillants. Ordre de retraite fut donné aux soldats royalistes mais certains, dont le marquis de Roquefeuil, refusèrent l’ordre et furent tués ou capturés. Innocent-Adrien-Maurice fut plusieurs fois grièvement blessé et, notamment, par une balle qui lui fracassa la mâchoire. Trouvé gisant sans connaissance sur le champs de bataille, il fut capturé par les républicains.

    Transféré à l’hôpital d’Augsbourg pour y être soigné, il meurt le 28 septembre 1796 en dépit des soins remarquables prodigués par Pierre-François Percy, chirurgien en chef de l’armée du Rhin.

    Bibliographie

    1. Antonio Bartolomeo Bruni, Un inventaire sous la terreur: état des instruments de musique relevé chez les émigrés et condamnés, G. Chamerot, 1890
    2. Biographie universelle, ancienne et moderne, etc, Michaud, 1846
    3. Charles (1781-1857) Auteur du texte Brifaut, Souvenirs d’un académicien sur la Révolution, le premier Empire et la Restauration / Ch. Brifaut ; avec introd. et notes du docteur Cabanes et suivis de la correspondance de l’auteur, 1920-1921
    4. Alexandre Mazas, Histoire de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis depuis son institution en 1693 jusqu’en 1830: Terminée par Théodore Anne, Didot, Dentu, 1860 
    5. Julien Daget, Les troupes de la marine 1774-1816, Paris, Université Paris-IV, 2000, p. 196
    6. Théodore César Muret, Histoire de l’armée de Condé, Au Bureau de la mode, Chez Dentu, 1844
    7. Nicolas (1773-1842) Auteur du texte Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume. T. 3, 1 / par M. de Saint-Allais,… ; avec le concours de MM. de Courcelles, l’abbé de l’Espines, de Saint-Pons,…[et al.], 1872-1878
    8. Vicomte Grouvel, Les corps de troupe de l’émigration française, La Sabretache, p. 291 – 304
    9. Maurice de Villebresme, Souvenirs du chevalier de Villebresme : mousquetaire de la garde du roi, 1772-1816., 1897
    10. Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français, de 1792 a 1815, par une société de militaires et de gens de lettres. Tome premier [-dernier]: 6, 1818
  • Roquefeuil-Infos n°60 – Juin 2021.

    Cliquer sur la couverture pour feuilleter le document:

    Jean-Melchior général, marquis de Roquefeuil
    Jean-Melchior général, marquis de Roquefeuil
  • 1er Juin 2021 – Emmanuel de Roquefeuil nommé Vice-Président de Thales au Moyen-Orient

     

    Emmanuel de Roquefeuil

    Communiqué de presse.

    Thales a annoncé la nomination d’Emmanuel de Roquefeuil au poste de Vice-Président Moyen-Orient à compter du 1er juin 2021. À ce titre, il sera responsable de la croissance stratégique de Thales au Moyen-Orient dans tous les domaines et en collaboration avec les partenaires pour atteindre leurs ambitieux objectifs nationaux, clairement axés sur les partenariats locaux, l’innovation et la transformation numérique.

    Emmanuel de Roquefeuil succède à Roger Daix qui prend les nouvelles fonctions de Vice-Président de Thales en Europe du Nord et Centrale.

    Pascale Sourisse le Directeur Général Adjoint, chargé du Développement International chez Thales déclare: « Sous la direction d’Emmanuel de Roquefeuil, Thales continuera à travailler avec nos partenaires dans toute la région pour construire des industries résilientes, investir dans l’innovation locale et favoriser les talents locaux, afin d’intégrer davantage Thales en tant que contributeur de premier plan à l’écosystème du Moyen-Orient. »

    Avant cette nomination, Emmanuel était Vice Président et Country Director de Thales Inde. Auparavant, toujours chez Thales, il était vice-président des ventes et du marketing pour l’optronique et l’électronique de missiles. Plus tôt dans sa carrière, il a occupé des postes clés dans les directions commerciales et marketing de l’entreprise en France et à l’étranger.

    Emmanuel de Roquefeuil est ingénieur diplômé de SUPAERO Toulouse, titulaire d’un MBA de l’INSEAD de Fontainebleau et d’un Master 2 de Droit Public et Stratégie Industrielle de Défense du CHEAR SORBONNE, Paris.

     

    À propos de Thales

    Thales est un leader mondial des technologies avancées, investissant dans les innovations numériques et «deep tech» – connectivité, big data, intelligence artificielle, cybersécurité et informatique quantique – pour construire un avenir confiant, crucial pour le développement de nos sociétés. Le Groupe propose à ses clients – entreprises, organisations et gouvernements – dans les domaines de la défense, de l’aéronautique, de l’espace, des transports, de l’identité numérique et de la sécurité des solutions, des services et des produits qui les aident à remplir leur rôle essentiel, la considération de l’individu étant le moteur de toutes les décisions.

    Thales compte 81 000 collaborateurs dans 68 pays. En 2020, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 17 milliards d’euros.

  • 10 juin 2020 – L’hebdomadaire « Point de Vue » consacre un article à la « vie croquée » d’Arnaud de Roquefeuil

     

     

    Pour accéder au fichier .pdf de l’article, cliquer sur le lien: [pdf-embedder url= »http://roquefeuil.net/wp-content/uploads/2020/08/Point-de-vue-n°3747-10-16-juin-2020-article-Arnaud-de-Roquefeuil.pdf » title= »Point de vue n°3747-10-16 juin 2020- article Arnaud de Roquefeuil »]

  • 31 janvier 2020 – Hubert de Roquefeuil est nommé PDG de Plimico foods corporation.

     
     
    Hubert de Roquefeuil, PDG de Plimico Foods Corporation. © DR
    Hubert de Roquefeuil, PDG de Plimico Foods Corporation.

    Notre cousin Hubert de Roquefeuil, ex-PDG de Neovia, vient de prendre la tête de Plimico Foods Corporation, filiale agroalimentaire du fonds d’investissement Aboitiz Equity Ventures.

    Il s’agit de l’une des plus grandes minoteries des Philippines, exportant notamment vers le Vietnam, la Thaïlande, la Malaisie, le Myanmar et Hong Kong. Chacun se rappelle qu’Hubert est diplômé d’Unilasalle, qu’il a exercé pendant quatorze ans au sein d’Ecolab avant de présider l’activité « agrofourniture » du groupe Roullier pendant quatre ans. Il a ensuite dirigé Neovia pendant plus de huit ans tout en étant responsable des activités internationales du groupe Invivo.

  • Histoire Généalogique des Roquefeuil par Fulcran de Roquefeuil – Récapitulatif des ajouts et corrections à apporter à la première édition.

    Toute première édition d’un ouvrage aussi important que l’Histoire généalogique des Roquefeuil qui compte 548 pages  comporte des coquilles qui ont pu échapper à la vigilance des relecteurs.

    Vous trouverez ci-dessous les corrections et ajouts à effectuer dans chacun de vos exemplaires.

    Attention: L’index reprend la page des têtes de paragraphe.

    • page 30: Troisième ligne Dourbies et non Dourbie.
    • page 65: note 186 : Il se peut aussi que la femme (et non la fille) d’Odillon Guérin ait été Raybaude Pelet d’Alès et non pas Raimbaude d’Anduze.
    • page 96: Dernière ligne Dourbies et non Dourbie.
    • page 97: Ligne 9 Dourbies et non Dourbie.
    • page 125: § IV HUGUES … Remplacer d’Alaïs (alias Taleza) de Gensac, par d’Alaïs (alias Taleza) de Bergerac de Gensac.
    • page 133: La branche de La Salle Padiès est issue de celle de Padiès.
    • page 142: Avant-dernière ligne Remplacer quoiqu’il en soit par quoi qu’il en soit.
    • page 156: § VII ANTOINE-ALEXANDRE … Dourbies et non Dourbie.
    • page 171: MAINTENUES : 4 juillet 1633 Alphonse de ROQUEFEUIL de LA SALLE, par la COUR DES AIDES DE BORDEAUX.
    • page 183: § VI Noble MELCHIOR … Bourguine de Roquefeuil, veuve de noble Jean de Grégoire ( » feu monsieur de Lambrandès « ), à Mende (48) le 22 7 1677 [1 MIEC 095 / 4, vue 54 / 132]. Le contrat de mariage de Jean de Grégoire le 12/08/1619 avec Bourguine de Roquefeuil est passé chez me Brunel de Langogne (48) : ce notaire n’est pas aux AD48.
    • page 194: § XVI JEAN-MELCHIOR … Jean Melchior fut chevalier de la légion d’honneur à 30 ans et non à 27 ans.
    • page 194: Emilia Rampon n’a pas racheté vers 1886 le Bousquet, c’est son père Jean Eugène Rampon qui l’avait fait le 12 octobre 1874.
    • page 194: note 963, les Martinaud habitaient villa Chantilly à Montauban.
    • page 195: § XVI JEAN-MELCHIOR … Bénédicte est née à Parthenay et non à Meknès au Maroc.
    • page 195: § XVII DOMINIQUE… Jean-Melchior (II) est né le 9 décembre 1989 et non 1990. Ajouter : d’où : – 1 Joseph, né le 15 août 2019 à Paris 15e
    • page 195: § XVII DOMINIQUE… Adélaïde, Jean-Melchior, Diane et Henry sont nés à Paris XIV et non XV.
    • page 196: C’est 5 Raymond qui acheta le Bousquet en 1891, le paragraphe concenant le Bousquet doit être décalé vers la droite.
    • page 196: C’est Henri de Lanzac de Montlogis (1866-1930) qui fut propriétaire du Bousquet et non son frère Charles.
    • page 204: § – XVII. HUGUES… 3 Gaétan (Pierre,Marie), né le 6 mars 2020 au Chesnay (Yvelines),et Baptisé le 15 mars suivant à Saint-Cyr-L’École (Yvelines).
    • page 205: lire Boizard et non Boisard
    • page 207: § – XVII. ARNAUD … erreur avec la génération XVII……c’est la génération XVI.
    • page 208: § XVI HENRI … Guillaume alias Guillermo est né à Managua au Nicaragua et non au Honduras.
    • page 208: § – VI. LOUIS … erreur avec la génération VI……c’est la génération XVI.
    • page 208: § – VI. LOUIS … Lucas est né à Clermont-Ferrand, avec un « o ».
    • page 209: § XVII CHRISTOPHE … Christophe et Catherine se sont marié paroisse Saint-Séverin et non Saint-Sernin à Paris.
    • page 215: § XVIII YVES … Yves de Roquefeuil décéda le 6 août 2016 à Paris 10e.
    • page 220: § XVI Jean … Jean de Roquefeuil est chevalier de la Légion d’honneur.
    • page 220: § XVI DOMINIQUE … Dominique décéda le 22 juillet 2019 à Ploubazlanec (Côtes-d’Armor). La cérémonie religieuse a été célébrée le 25 juillet suivant en l’église de Bouère (Mayenne).
    • page 220: § XVI DOMINIQUE … Éric de Roquefeuil Montpeyroux, épousa Marie-Geneviève Gallard, fille d’Émile et de Geneviève Brebion , le 14 août 2019, en l’église Notre-Dame de Bonne Nouvelle de Paimpol (Côtes-d’Armor).
    • page 224: § XVI BERENGER … Sybille et non Sibylle, c’est mariée le 16 mars 1991 et non le 12.
    • page 224: § XVI BÉRENGER … Bérenger ne décéda pas à Nîmes où il fut inhumé mais à Valence (Drôme).
    • page 225: § XVI BERNARD … Hubert Motais de Nabonne décéda le 23 juillet 2019 à Morlaix (Finistère).
    • page 231: Première ligne 6 Béatrix dite Béatrice de Roquefeuil Montpeyroux femme de Pierre de Cugnac, décéda le 29 mars 2019, la cérémonie religieuse eut lieu le 4 avril 2019 en l’église Saint-François-Xavier à Paris 7e.
    • page 231: § XVI JEAN … Jacques Marbehant (et non Marbéhan) décéda le 30 juin 2019.
    • page 231: § XVII GONZAGUE … 2 Nathanaël épousa Clara Goupy, fille de Nicolas et de Christine (née Rogier) 24 août 2019 en l’église Saint-Martin de Gouzon (Creuse).
    • page 233: § XVII CHRISTIAN … lire « Laborde Barbanègre » et « Saugnac-et-Cambran » d’où : 1 Éléonore, née le 10 décembre 2019 à Bordeaux (Gironde).
    • page 234: § XVI BERTRAND … Il décéda décéda le 7 avril 2019, la cérémonie religieuse eut lieu le 12 avril suivant en l’église Saint-Louis-des-Chartrons, Bordeaux Gironde.
    • page 235: § XVII YANN … 2 Clémence de Roquefeuil Montpeyroux épousa Tanneguy de Vautibault, fils de Benoît et de Béatrice (née Roche) le 27 juillet 2019, en l’église Saint-Jean de la Chaîne à Châteaudun (Eure-et-Loir).
    • page 238: § XVI. TRISTAN … 2 (Gracianne….. mariée le 22 avril 1978 à Villers-en-Arthies (et non pas Villiers).
    • page 239: § – XVII. YANN … 1 – Till ( au lieu de Thil ) né le 23 mars 1996 240 § XV Max … Gilles di Pace décéda le 13 août 2013, cérémonie religieuse a été célébrée le 16 août 2019, en l’église Saint-Pierre-ès-Liens de Préchac (Gironde).
    • page 242: § XVII Loïc … 2 (Gilonne) Léonore épousa Victor Gaeremynck, fils de Jean et de Marie Élisabeth (née Gagneux) , le 20 juillet 2019 en l’église Saint-Pierre de La Sauve Majeure (Gironde).
    • page 242: § XVII LOÏC … 3 Émilion épousa Daphné de Lencquesaing, fille d’Emmanuel et de Valérie (née Le Proux de La Rivière), le 7 septembre 2019 en l’église Saint-Pierre de La Sauve Majeure (Gironde).
    • page 242: § XVII LOÏC … 4 Elvire (Aymardine) épousa Paul-Henry Barth, fils d’Antoine et de Béatrice (née Nérot), le 1er juin 2019 en l’église Saint-Pierre de La Sauve Majeure (Gironde).
    • page 277: § XV VICTOR … 2 Marie Amélie, décéda le 5 décembre 2019 278 § XVII HUGUES … Claire épousa Étienne Vulin, fils de Dominique et de Chantal (née Olivier), le 24.
    • page 282: § XIII TOUSSAINT de Roquefeuil avec un « f ». 0.
    • page 290: § XVI JEAN-FRANÇOIS … Il décéda le 16 février 2019 à Saint-Jean-de-Verges (Ariège), la cérémonie religieuse eut lieu le 20 février à Escosse (Ariège).
    • page 297: 2 Alphonse épousa Marguerite de Madailhan (sans Lesparre) fille de Marc et d’Isabeau de Parreau, par contrat du 15 octobre 1629 au château de Couyssels, à Roquedor (Tarn-et-Garonne):. Le mariage devait avoir lieu à l’église Catholique (Maurice Campagne, Histoire de la maison de Madaillan, 1076 à 1900).
    • page 297: 2 Alphonse et sa femme Marguerite de Madailhan furent maintenus nobles par sentence d’élus, confirmée par la cour des aides de Bordeaux le 4 juillet 1633 (AD 33, 2 B 90).
    • page 297: 3 Alphonse (fils de 2 Alphonse) fut marié à Marguerite de Geneste. Ils moururent en 1679 à Cogulot (Dordogne) respectivement les 31 mars et 27 août. Il figure dans un état des instances de la recherche de la noblesse de la cour des aides de Paris entre 1662 et 1664 (AN Z1a 407).
    • page 298: 10 Marc-Antoine reçut du roi le don d’une source d’eau minérale à Cransac (Aveyron) en octobre 1661 (AN O1/11).
    • page 314: § XIV JACQUES (JOSEPH) GERMAIN baptisé Antoine Germain !
    • page 333: § XIV (ALPHONSE) JULIEN (ERNEST) 2 (Jean,Abel) Alphonse décéda à Toulouse (Haute-Garonne) le 6 septembre 1989.
    • page 334: § XIV HENRI … 2 Yvette, elle décéda à Rullac-Saint-Cirq (Aveyron) le 21 septembre 1906.
    • page 334: § XIII (JEAN, BATISTE) FÉLIX 6 (Florine) Germaine elle décéda le 22 juin 1982 à Sète (Hérault).
    • page 335: § XV HENRI … 2 Yoland … il décéda à Centrès (Aveyron) le 4 avril 2014.
    • page 347: § XV LOUIS … 3 Camille Le Bourdon décéda le 27 décembre 2018 au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), la cérémonie religieuse fut célébrée en l’église Saint-Martin.
    • page 348: XVI OLIVIER … Isabelle Renée-Bazin est décédée le 7 août 2014 et non 1944.
    • page 354: § XV ARNAUD … Arnaud et François son frère furent arrêtés par les Allemands à Boucéel le 9 juillet 1944. Le bombardement d’un pont stoppa le train qui les envoyait en déportation. Ils furent ainsi sauvés de celle-ci. Arnaud à partir de l’âge de 6 ans réalisa une bande dessinée de toute sa vie. Un film en fut tiré pour FR3 Normandie, et devait passer à la demande du président Macron sur la chaîne nationale en novembre 2019.
    • page 355: § XVI PIERRE … 1 Bruno est né le 10 Juillet 1982, et non 1981.
    • page 355: § XVI RÉGIS 1 Ian à un fils Nils né vers 2000.
    • page 358: § XVI ALAIN… Christian Le Cordier de Bigars de La Londe et non Christophe de La Londe.
    • page 365: 6 Odette Branko Prpic décéda le 10 mars 2019.
    • page 389: § XVI HUBERT … il décéda le 21 août 1988, à Valence ( Drôme).
    • page 389: § XV MAXIME … 1 Raymonde (Blanche, Émilienne) née le 26 avril 1913, à Paris 19, Elle décéda le 02 avril 2005, à Bielefeld en Allemagne (Allemagne), mariée le 1er février 1936 à Georges Bérard à Conflans-Sainte-Honorine 2 Jacqueline Marcelle, née le 22 octobre 1916, à Paris 14e, elle épousa le 12 août 1930 Émile Édouard à Conflans-Sainte-Honorine, elle décéda le 02 novembre 2012, à Louveciennes (Yvelines).
    • page 441: avant § XIII Noble JEAN … Claude de Roquefeuil semble bien avoir eu de Marie Cifre, une fille Jeanne, mariée à Pol Roquefeuil en 1616 (cf. 486).
    • page 447: § XIV PIERRE … 2 Louis, décédé le 21 janvier et non le 21 octobre, selon Hubert de Vergnette. Il pourrait s’agir en réalité de Louis, novice à l’abbaye Saint-Sauveur de Lodève, décédé paroisse Saint-Fulcran à Lodève le 2 janvier 1706 (vue 327/485).
    • page 477: Ajouter à la fin Non rattaché Sebastián de Rocafull 1618-1656, mort à Bruxelles, mathématicien cité par Pascal, ingénieur militaire (Source Wikipédia).
    • page 480: Ligne 11 Remplacer quoiqu’il en soit par quoi qu’il en soit.
    • page 486: § II POL… La lecture difficile du contrat de mariage semble bien indiquer que Jeanne de Roquefeuil est la fille naturelle de Claude, et de Marie Cifre, plutôt que Cistre.
    • page 493: § XI PATRICE … 2 Brice Roquefeuil était ambassadeur de France à Panama début 2019.

     

  • 1833-1893 – Biographie de Louis Félix comte de Roquefeuil Cahuzac, conseiller référendaire à la Cour des comptes.

                  Félix de Roquefeuil (1833-1893, Conseiller référendaire à la Cour des Comptes.

    Carrière

    Licencié en droit.
    Commis au ministère des Finances en 1853, surnuméraire au Secrétariat Général le 13 mars 1854, commis ordinaire de 2ème classe à la Dette Inscrite le 1er juillet 1855.
    Reçu dixième au concours de la Cour des Comptes du 25 juin 1859,

    • auditeur de 2ème classe le 14 décembre 1859,
    • auditeur-rapporteur le 1er août 1864,
    • auditeur de 1ère classe le 26 mars 1865. Membre de la commission de vérification des frais de service et de négociation du Trésor public pour 1864.
    • Conseiller référendaire de 2ème classe le 19 juillet 1873, décédé en fonctions.
    Félix de Roquefeuil âgé. Ami proche d’Albert de Mun il l’aida, par sa puissance de travail et la clarté de son écriture, à théoriser l’ensemble des idées nouvelles aujourd’hui connu sous le nom de « catholicisme social ».

    Extrait de son éloge par le Procureur général Renaud: « (…) Il laisse parmi nous le souvenir d’un magistrat laborieux (NDLR: on dirait aujourd’hui « travailleur ») et éclairé, scrupuleusement appliqué à la tâche de chaque jour. Ses allures parfois un peu vives ne trompaient aucun de ceux qui le connaissaient de longue date, et sous cette rudesse un peu voulue, on trouvait sans peine le caractère le plus droit et le plus loyal. (…) Malgré les progrès d’un mal visible pour tous, M. de Roquefeuil s’est efforcé de remplir son devoir jusqu’au bout ; et lorsque ses forces ne lui ont plus permis de venir à la Cour, c’était encore le souci de ses travaux professionnels qui hantait ses veilles. (…) »

    Félix de Roquefeuil-Cahuzac et la doctrine du catholicisme social.

    Ami d’Albert de Mun, avec qui il échangea plus de 400 lettres, et de René de La Tour du Pin, il fut un des dirigeants de l’œuvre des Cercles catholiques d’ouvriers et eut une influence notable dans la conception de la doctrine sociale de l’Église catholique exprimée par l’encyclique Rerum novarum.

    En 1871, Albert de Mun, François René de La Tour du Pin et Félix de Roquefeuil se rencontrent . Dans un contexte où les catholiques sont dans l’ignorance de la Doctrine sociale de l’Église et les effets néfastes du Libéralisme se développent, ils décident de fonder l’œuvre des « Cercles catholiques d’ouvriers ».

    « L’œuvre a pour but la rechristianisation de la France sous l’impulsion des classes dirigeantes et la mise en application des préceptes de l’Église concernant ses rapports avec la Société civile ».

    L’œuvre est présidée par Villermont, Albert de Mun en est le secrétaire général et Félix de Roquefeuil, en tant que responsable de la « doctrine » met sa puissance de travail, sa fermeté doctrinale au service de l’élaboration d’un programme social. L’œuvre établit son premier groupe à Belleville en 1872, puis fonde d’autres cercles à Paris, Lyon et en province. À Paris, dans la Paroisse de Sainte Clotilde, Monseigneur Gaspard Mermillod contribue au lancement du mouvement.

    Élu député en 1876, Albert de Mun soutient au parlement une politique favorable à la classe ouvrière, demandant la réglementation du travail de la femme, de l’enfant, le repos dominical. En 1878, l’œuvre compte 45 000 adhérents et 400 cercles. En 1878, un Conseil des études est confié à Félix de Roquefeuil pour assister l’Œuvre de ses avis en énonçant des principes propres à « contrer le libéralisme économique qui enfonce l’ouvrier dans la servitude ». Les problèmes sont analysés et approfondis par des commissions particulières : Régime de la Liberté du Travail, de la propriété, des échanges, des grèves et coalitions, des associations professionnelles d’arts et métiers, des devoirs du pouvoir envers le travail ; Dans cette mouvance, Léon Harmel crée des congrès ouvriers : Des réunions publiques sont organisées à l’attention des ouvriers qui débouchent sur la création de nouveaux cercles.

    L’œuvre prend de l’importance jusqu’en 1883 : députés et sénateurs la rejoignent et travaillent à la rédaction de projets législatifs. Beaucoup d’officiers, séduits par la cause, soutiennent et organisent des conférences jusqu’en 1884, date à laquelle le gouvernement anti-clérical les en empêche.

    Félix de Roquefeuil expose les idées et la doctrine des cercles ouvriers d’abord dans les journaux catholiques, puis fonde la Revue de l’Association catholique qui tirera jusqu’à 5 000 exemplaires. En 1889, Félix de Roquefeuil, malade, doit abandonner la présidence du Conseil des études. Après son retrait, l’association catholique militante stagne puis décline.

    Parenté:

    Félix de Roquefeuil-Cahuzac était né le 31 mai 1833 à Dreux (Eure-et-Loir), décédé le 30 mars 1893 à Versailles (Yvelines). Domiciles : 1, rue du Regard (6ème), 23, rue de Sèvres (7ème),

    Fils d’Edouard Jules, comte de Roquefeuil-Cahuzac (Chambry, Aisne, 14 fructidor an IX, 1/9/1801-17/8/1839 Laon, Aisne), garde général des forêts de l’Etat à Beauvais, et de Mélanie Alexandrine Yvonne Duhamel de Brazais (Paris 12/11/1810-23/3/1892 Versailles), mariés le 20 juin 1832 à Dreux (Eure-et-Loir).

                                   Félix de Roquefeuil jeune

    Petit-fils d’Augustin Joseph de Roquefeuil-Cahuzac (Salles, Tarn, 6/2/1749-25/10/1824 Vervins, Meuse) et de Gabrielle Louise de Flavigny (Soissons, Aisne, 1766-5/5/1831 Paris 11ème ancien), mariés le 5 mai 1789. Petit-fils de Jean Alexandre Ferdinand du Hamel, marquis de Brazais (Lignerolles, Eure? -27/3/1818 Paris 2ème ancien), mousquetaire gris, colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, et d’Yvonne Eustache Gaudence Melliny (1755? -11/3/1833?), de Dreux, mariés le 19 février 1808 à Paris.

    Arrière-petit-fils de Jacques de Roquefeuil, marquis de Cahuzac (Cahuzac, Tarn, 20/1/1718-16/9/1786 Cahuzac), page de la Petite Ecurie en 1735, et de Marie Madeleine de Boisset de Glassac (10/11/1719-16/9/1789?), mariés le 27 janvier 1740. Arrière-petit-fils de Christophe André Théodore François de Flavigny, seigneur de Chambry (Laon 10/12/1739-28/4/1814 Laon), propriétaire, et d’Anne Félicité Pelletier de Saint-Germier (? -ap. 1814?), mariés le 29 mars 1763. Arrière-petit-fils de Jean du Hamel, baron de Brazais (18/3/1698-29/1/1750), lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, et d’Anne Andrée Dyel d’Enneval (12/11/1712- ?), mariés en 1738.

    Frère d’Aymar Yves (Bouzonville, Moselle, 8/1/1836-7/11/1895 Avoise-sur-Sarthe, Sarthe), vicomte de Roquefeuil, colonel de chasseurs, officier de la Légion d’honneur en 1891, marié en 1873 à Jeanne Bastard de l’Estang, et de Louise Gabrielle (Stenay, Meuse, 1838-1898 Paris), marié le 27 novembre 1858 à Paris à Maximilien Jules Marie Récamier (Paris 20/9/1835-1924), général de brigade, gouverneur de Paris, commandeur de la Légion d’honneur en 1896, d’où postérité.

    Petit-neveu d’Alexandre André de Flavigny (1768-1816), capitaine d’artillerie, préfet de la Haute-Saône, baron d’Empire, chevalier de Saint-Louis, chevalier de la Légion d’honneur en janvier 1815.

    Épouse le 3 février 1864 à la Chapelle-Caro (Morbihan) Jeanne Charlotte Marie Edmée du Breil de Pontbriand de la Caunelaye (Le Mans, Sarthe, 16/1/1838-10/2/1923 Menton, Alpes-Maritimes, acte transcrit le 18 avril à Versailles), fille d’Auguste Marie Louis, vicomte du Breil de Pontbriand de la Caunelaye (Nantes, Loire-Atlantique, 3/6/1808-5/2/1896 La Chapelle-Caro), propriétaire, et d’Anne Charlotte Edmée Gilbert de Solérac (Le Mans, Sarthe, 21/5/1818-17/4/1896 La Chapelle-Caro), mariés le 23 janvier 1837 à Sainte-Croix (Sarthe).

    Petite-fille de Jérôme Marie Mériadec du Breil de la Caunelaye de Pontbriand (Dinan, Côtes-d’Armor, 7/6/1779-12/11/1835 La Chapelle-Caro, Morbihan), chef de bataillon des armées royales en 1815, chevalier de la Légion d’honneur en 1815, et de Jeanne Louise Renée Picault de Quéhéon (Ploërmel, Morbihan, 26/1/1768-4/6/1839 Rennes, Ille-et-Vilaine), mariés le 29 août 1807 à Rennes (veuve de Louis François du Poulpiquet du Halgouet). Petite-fille de Toussaint Gabriel Gilbert de Solérac (Signy-le-Grand (Signy-l’Abbaye), Ardennes, 1749-30/7/1824 Le Mans, section du sud), lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, vendéen émigré en 1793, et de Charlotte Dominique Aimée de Pioger de Kermozun (Charleville, Ardennes, 20/4/1787-24/12/1840?), mariés le 18 septembre 1802, famille bénéficiaire en 1825 d’indemnités aux émigrés dépossédés.

    Arrière-petite-fille de Victor Marie Joseph du Breil de la Caunelaye de Pontbriand (16/4/1724-19/10/1784 Dinan), et d’Agathe du Plessis Mauron de Grenédan (1746-1794?), mariés le 9 mai 1769 à Rennes. Arrière-petite-fille d’Alexandre Auguste, vicomte de Pioger de Kermozun (20/11/1730-30 thermidor an XI-18/8/1803 Colombiers, Orne), capitaine-commandant de chevau-légers, émigré, et d’Aimée Marie Louise Doulcet de Toulmon (? -ap. 1803 ?), mariés avant 1775, famille bénéficaire en 1825 d’indemnités aux émigrés dépossédés. Arrière-petite-fille de Jacques Thomas Picault, seigneur de Quéhéon (Taupont, Morbihan, 24/11/1727-3/4/1785) et de Renée Mathurine Henry du Quengo (Saint-Samson, Morbihan, 4/8/1737-1788), mariés avant 1755. Arrière-petite-fille de Pierre Nicolas Gilbert de Solérac (? -1811?), lieutenant colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, aide de camp du maréchal de Soubise, maître d’hôtel de Monsieur, frère du roi Louis XVI, commandant du palais du Luxembourg, emprisonné en 1792, ancien officier des armées de Vendée.

    Descendance:

    Félix de Roquefeuil-Cahuzac eu six fils et deux filles décédées enfants, dont :

    1) Robert Marie Charles Aymar, comte de Roquefeuil (Versailles 29/10/1864-15/7/1940 Vergoncey, Manche), propriétaire exploitant, chevalier de Malte, marié le 5 juillet 1895 à Comblessac (Ille-et-Vilaine) à Jeanne Adèle Icery (Nantes 28/3/1874-9/9/1967 Vergoncey), dont postérité.

    2) Alain Pierre Marie Auguste (Versailles 25/10/1865-16/3/1917 Paris 7ème) officier de dragons, marié le 8 février 1899 à Paris (6ème) à Gabrielle Pauline Henriette Goodwin (Paris 14/4/1868-21/5/1952 Angers, Maine-et-Loire), veuve de Maurice Lehoreau (? -1896 Nantes), dont un fils,

    3) Maximilien Henri Marcel (Versailles 11/2/1869-10/11/1928 Villers-lès-Nancy, Meurthe-et-Moselle), capitaine de vaisseau, attaché naval en Grèce, officier de la Légion d’honneur en 1916, marié le 28 janvier 1905 à Nancy à Catherine Charlotte Claire Marie Marcel Collenot (Toul, Meurthe-et-Moselle, 25/9/1875-6/2/1911 Toulon, Var), dont deux filles,

    4) Louis Marie Casimir Félix (Versailles 9/6/1871-19/6/1916 Paris?), religieux ;

    5) Yves Marie Joseph (Versailles 13/8/1872-1923?), industriel, marié le 21 avril 1907 à Hanoï (Vietnam) à Marie Emilie Mensingh (Saint-Trond, Limbourg, Belgique, 15/12/1877- ?), divorcés en 1912;

    6) Jean Gabriel Marie Gustave (Versailles 28/9/1874-28/2/1955 Vergoncey), religieux.

     

  • 12 mars 2018 – Les Echos titrent: « Hubert de Roquefeuil, un homme du monde chez NEOVIA ».

    Le très respecté journal économique « Les Echos » a publié le lundi 12 mars 2018 dans sa rubrique « Carnet » un article d’un quart de page sur notre cousin Hubert de Roquefeuil, président du groupe d’alimentation animale NEOVIA (8300 salariés).

  • René-Aymar de Roquefeuil et du Bousquet, vicomte de Montpeyroux, chef d’escadre des armées navales.

    René-Aymar de Roquefeuil et du Bousquet, vicomte de Montpeyroux,

    chef d’escadre des armées navales (1718-1780).

     

    Son père, Jacques Aymar de Roquefeuil et du Bousquet (1665-1744), s’illustre dans les combats navals des Orcades, Lauwick, Bressey Sound, et à la bataille du cap Béveziers. Tout au long de sa carrière, il coula au combat plus de vingt vaisseaux et prit quatorze vaisseaux de ligne à l’ennemi hollandais ou anglais dont trois à l’abordage (notamment : le HMS Hampton Court, vaisseau de ligne anglais de 70 canons, pris le 2 mai 1707). Il parvient au grade de Lieutenant général des armées navales en 1741 et fait office de Vice-amiral en l’absence d’un titulaire. En 1744, il commande dans la Manche, une escadre de dix-neuf vaisseaux, partis de Brest, en vue de favoriser la descente du prince Charles en Angleterre, lorsqu’il meurt à bord de son vaisseau Le Superbe, le 8 mars, à l’âge de 79 ans, sans qu’il puisse voir se réaliser la promesse qui lui avait été faite du bâton de Maréchal de France après la campagne. Sa mère est Jeanne Louise du Main d’Augerets.

    Son frère aîné, Aymar Joseph de Roquefeuil et du Bousquet (1714-1782), s’illustrera également dans la Marine du Roi. Il est nommé vice-amiral de la flotte du Levant.

    Carrière dans la Marine royale

    René-Aymar de Roquefeuil entre jeune dans la Marine du Roi. Il intègre une compagnie de Garde de la marine en 1733 au département de Brest, au début de la guerre de Succession de Pologne. Il est nommé enseigne de vaisseau en 1738.

    En 1739, il est présent à bord de L’Atlas lors de son naufrage. Puis, il sert sur le vaisseau Le Fougueux et participe au second combat livré par le marquis de L’Estenduère au large du cap Finisterre en octobre 1747. Le vaisseau sur lequel il se trouve est pris par les Britanniques et il est fait prisonnier à l’issue de ce combat.

    En 1752, il est nommé chevalier de Saint-Louis et l’un des premiers membres ordinaires de l’Académie de marine qui venait de se créer. L’année suivante, en 1753, il participe à ses travaux en rédigeant une trentaine de mots du dictionnaire de la marine. De 1754 à 1764, il est le gouverneur du prince de Lamballe à Versailles, ayant été nommé capitaine de vaisseau en 1757. Il commande Le Saint Michel en 1761.

    En 1764, il reçoit le commandement de la compagnie des gardes du pavillon amiral à Brest qui avait pour but de regrouper l’élite des gardes de la marine. Il en conserve le commandement jusqu’à sa mort. En 1765, il est promu brigadier des armées navales.

    Lors de la création de l’Académie royale de marine en 1769, il en devient membre ordinaire puis, en 1773, membre honoraire.

    En 1769, il transporte des troupes aux colonies à la tête des vaisseaux Le SolitaireL’Hippopotame et La Blanche. En 1771, il commande par intérim de son frère Aymar Joseph la Marine et le port de Brest du 3 avril au 23 août et est fait chef d’escadre des armées navales le 15 août.

    En 1773, il obtient le commandement de la division vice-amirale à Brest et est nommé chevalier d’honneur et écuyer de S.A.S la princesse Bathilde d’Orléans, duchesse de Bourbon. René-Aymar de Roquefeuil meurt à Brest en 1780 à l’âge de soixante deux ans.

    Mariage et descendance

    De son mariage avec Marie-Françoise de Remy de Bauve, il a cinq enfants :

    1. Marie-Josèphe qui épousa le comte de Gestas ;
    2. Alexandre-Amable de Roquefeuil, dit « le chevalier de Roquefeuil », jeune lieutenant de vaisseau de la Marine Royale (né en 1757) qui connut une courte notoriété à deux titres. Il fut, à 23 ans, le commandant de l’aviso L’Expédition, bâtiment d’escorte de la frégate La Surveillante commandée par M. du Couëdic de Kergoaler lors du combat livré le 6 octobre 1779 contre le HMS Quebec. Le combat des vaisseaux et de leurs escortes, de puissance équivalente, fut d’une exceptionnelle violence et du Couédic, malgré son habileté et son courage eût grand-peine à prendre le dessus. À l’issue du combat, après que Roquefeuil eût sévèrement endommagé le HMS Rambler, conserve du Quebec, les deux commandants d’avisos conviennent de cesser le combat et de porter assistance à La Surveillante, désemparée, et aux survivants du HMS Quebec qui venait d’exploser et de sombrer. Après la victoire de M. du Couédic, le chevalier de Roquefeuil, ayant à son bord tous les prisonniers britanniques rescapés du Quebec et du Rambler, remorqua la frégate La Surveillante, très endommagée, jusqu’au port de Dunkerque. Convié à Versailles pour rendre compte du combat (M.du Couédic étant mourant), il y retrouve la princesse Bathilde d’Orléans, duchesse de Bourbon dont son père était chevalier d’honneur et écuyer et devient son amant. De ces amours naquit une fille, Adélaïde-Victoire, que la princesse gardera longtemps et discrètement auprès d’elle au palais de l’Elysée. Cette fille illégitime est une des ancêtres de l’aviateur Georges Guynemer et de plusieurs familles qui ont subsisté (ex: famille Doynel de La Sausserie). Le Chevalier Alexandre-Amable de Roquefeuil mourut quelques années après cette première rencontre avec la princesse, noyé en rade de Dunkerque le 22 août 1785 (il avait 28 ans).
    3. Marie-Renée, chanoinesse, qui passe au Portugal lors de la Révolution, accompagne au Brésil la famille royale du Portugal et meurt à Rio de Janeiro ;
    4. Jacques-Aymar, lieutenant de vaisseau, qui sert sous l’amiral comte de Grasse lors de la campagne d’Amérique;
    5. Jeanne-Louise, sœur jumelle de Jacques-Aymar qui épouse le comte d’Aché, enseigne de vaisseau, exécuté en Normandie pendant la Révolution.

     

  • 1906-1996 – Biographie d’Arnaud de Roquefeuil-Cahuzac.

     Arnaud de Roquefeuil (Boucéel)

     

    Arnaud de Roquefeuil, né à Vergoncey le 22 mars 1906, mort dans la même commune le 3 septembre 1996 est une personnalité politique de la Manche, agriculteur de profession.

    Fils de Robert de Roquefeuil (1864-1940), fondateur de l’Association catholique de la jeunesse française, Arnaud de Roquefeuil se passionne pour la plaisance, fabriquant ses propres bateaux.

    Mobilisé en septembre 1939, il rejoint le 207e régiment d’artillerie de Dinan comme sous-officier et est affecté au secteur de Marville (Meuse) puis de Thionville (Moselle). Lorsque l’armée allemande lance sa grande offensive le 10 mai 1940, il se trouve avec sa batterie sur le secteur fortifié de la Crusnes. Les soldats du train sanitaire dans lequel se trouve Roquefeuil se rendent le 17 juin dans la gare de Vitrey-Vernois (Haute-Saône) et il est détenu à l’hôpital thermal militaire de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne). Il est libéré le 16 septembre suivant pour raison de santé et revient vivre au château de Boucéel, à Vergoncey.

    Catholique pratiquant comme son père, gaulliste, il s’engage dans la Résistance au sein du groupe de Saint-James du réseau Libé-Nord. Il réalise des faux-papiers et renseigne des parachutistes britanniques. Le 9 juillet1944, ses propriétés de Boucéel et de l’Orneylie à Saint-Senier-de-Beuvron sont perquisitionnées sur dénonciation par la Gestapo, et il est arrêté avec son frère aîné François. Ils sont retenus deux semaines dans le château de Saint-Jean-du-Corail puis transférés à Alençon (Orne) fin juillet et au frontstalag 122 de Compiègne-Royallieu. Après trois jours en gare de Compiègne, le train qui doit les déporter vers Buchenwald est arrêté à Peronne par les sabotages de voies. Les deux frères retrouvent la liberté le 1er septembre lors de la libération de la ville par les Américains. Il reçoit la Croix de guerre 1939-1940. En 1953, la carte de combattant volontaire de la Résistance lui est pourtant refusé faute d’avoir appartenu selon lui à aucun réseau ni fourni l’attestation de trois résistants homologués.

    De retour en Normandie, il devient président des bouilleurs de cru de la Manche en 1945, est élu conseiller municipal de Saint-Senier-de-Beuvron en mai, et conseiller général du canton de Saint-James en septembre. Il reste en poste jusqu’en 1961 puis se consacre à l’exploitation de ses propriétés, en siégeant au conseil municipal de Saint-Senier jusqu’en 1983.

    De 1923 à 1955, il tient une « chronique illustrée » de 287 pages dans laquelle il conserve des évènements de sa vie sous forme de bande dessinée. La partie consacré à la Seconde Guerre mondiale fait l’objet d’une exposition par les Archives départementales de la Manche du 19 novembre 2004 au 30 janvier 2005.

     

  • Biographie du général de corps aérien Henry de Roquefeuil

    Le général de corps aérien Henry de Roquefeuil

    Henry de Roquefeuil est né le 1er novembre 1952.

    Formation

    Diplômé de l’Ecole de l’air (1975)
    Ancien élève de l’Ecole Supérieure de guerre aérienne (1990-1991)
    Stagiaire du Centre des Hautes Etudes militaires et de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (1999-2000).

    Parcours

    Après sa formation de pilote de chasse à Nancy, Henry de Roquefeuil devient aide de camp du Ministre de la Défense en 1983, puis en 1985, responsable d’un escadron de chasse à Dijon. En 1987, il est responsable de la 4ème escadre de chasse à Luxeuil.

    En 1991, Henry de Roquefeuil accède à la fonction de sous-chef opérations à l’état-major des forces aériennes stratégiques à Taverny, puis devient en 1994 adjoint au chef du bureau des plans généraux à l’état-major de l’Armée de l’air. A partir de 1996, il commande la base aérienne de Nancy, puis de 2000 à 2002, est responsable de la section programmes à l’état-major des armées.

    Commandant du Centre d’expériences aériennes militaires de 2002 à 2004, il sera successivement Adjoint puis Commandant Air des Systèmes de Surveillance, d’Information et de Communications de 2004 à 2006. De 2006 à 2009, il a été Directeur adjoint de la Stratégie et chef du Service d’architecture des systèmes de forces à la DGA. Il quitte le service actif pour la deuxième section des officiers généraux en septembre 2009.

    Conseiller militaire du Président du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), le Général de corps aérien Henry de Roquefeuil est notamment chargé de la coordination de l’équipe défense du CNES, qui associe la DGA (Direction Generale de l’Armement), l’EMA (Etat-major des Armées) et le CNES.

    Dassault-Mirage IIIE

    Henry de Roquefeuil fut notamment pilote de Mirage IIIE.

  • Biographie du Contre-Amiral Antoine de Roquefeuil

    Le Contre-Amiral Antoine de Roquefeuil

     

    Le contre-amiral Antoine de ROQUEFEUIL est né le 2 octobre 1959 à ANGERS. Il est marié et père de cinq enfants.

    Il intègre l’École navale en 1979. A l’issue de la campagne d’application sur le porte-hélicoptère Jeanne d’Arc en avril 1982, il est affecté pendant treize ans dans les forces:

    • premières fonctions d’officier à bord de l’escorteur d’escadre GUÉPRATTE (1982-1983).
    • puis il sert à partir de mai 1983, dans l’aéronautique navale, comme coordonnateur tactique sur avion de patrouille maritime (Atlantique) à Lorient jusqu’en juillet 1986.
    • Après sa spécialisation comme détecteur (lutte au-dessus de la surface, liaison de données tactiques, guerre électronique), il retrouve les forces de surface sur l’aviso-escorteur EV Henry (1987-1989) puis le porte-avions CLÉMENCEAU (1889-1991). Il participera à la première guerre du Golfe dans le golfe d’Oman.
    • Il est promu capitaine de corvette en 1991 et est alors affecté sur la frégate anti aérienne Jean BART comme chef du PC Opérations et du service détection.
    • Il est ensuite formé en 1994 à la guerre des mines avant d’être désigné au commandement du chasseur de mines Andromède.

    En 1995, promu capitaine de frégate, il intègre l’équipe de programme du porte-avions Charles de Gaulle pendant 1 an puis il suit l’enseignement de la 4ème  promotion du Collège Interarmées de Défense (école de guerre) pendant le cycle 1996-1997.

    A l’issue, il commence une deuxième partie de carrière orientée vers les relations internationales et les ressources humaines entrecoupée par un commandement d’une frégate (Prairial) en Polynésie.

    • Il sera d’abord affecté à l’État-major des Armées où il sera particulièrement en charge des relations entre la France et l’OTAN. Il ira ensuite commander la frégate Prairial pendant 18 mois dans le Pacifique (2000-2001).
    • Promu capitaine de vaisseau en 2001, il rejoint alors la Représentation Militaire Française auprès du Comité militaire de l’OTAN à Bruxelles où il est en charge des affaires stratégiques.
    • Il revient en métropole en septembre 2004 pour servir à la Direction du Personnel Militaire de la Marine en tant que chef du bureau « équipages de la flotte et marins des ports », en charge de la gestion de 40 000 marins.

    Le 1er  septembre 2007, il est envoyé comme auditeur de la 57ème  session du Centre des hautes études militaires et de la 60ème  session de l’Institut des hautes études de défense nationale.

    A l’issue de cette formation, il rejoint en juillet 2008 la division « études, synthèse et management général » de l’état-major des armées où il remplit entre autres la fonction de secrétaire du groupe d’anticipation stratégique.

    En 2009, il retourne à la direction des ressources humaines de la Marine où il occupe successivement le poste de sous-directeur « gestion du personnel » puis à partir de 2010, celui de directeur-adjoint et délégué aux réserves de la Marine.

    Promu contre-amiral le 1er  mars 2011, il est désigné secrétaire général du conseil supérieur de la réserve militaire à compter du 1er  août 2011.

  • 1er Juillet 2011 – Le colonel Jérôme de Roquefeuil est nommé chevalier de la Légion d’Honneur.

    Nous apprenons avec plaisir que notre cousin Jérôme de Roquefeuil, colonel de l’arme du Matériel, vient d’être nommé chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur par décret en date du 1er juillet 2011.

    Nous lui adressons nos plus sincères félicitations.

    Jérôme de Roquefeuil appartient à la branche aînée des Roquefeuil-Montpeyroux.

  • Gaël de Roquefeuil fonde ROC Partners, cabinet de recrutement dédié aux services financiers.

    Gaël de Roquefeuil-Montpeyroux

    Notre cousin, Gaël de Roquefeuil-Montpeyroux, 49 ans, vient de fonder son propre cabinet de recrutement.

    Rappelons que Gaël,  après ses études à la Wharton School de l’université de Pennsylvanie (USA) a débuté sa carrière le département « corporate finance »  de la banque d’affaire Smith Barney, successivement à New York puis à Tokyo.

    En 1991, il est recruté par Goldman Sachs et affecté à Londres.

    En 1995, il rejoint UBS d’abord à Hong Kong puis à Singapour.

    Il devient chasseur de têtes spécialisé dans les recrutements d’experts ou de spécialistes financiers internationaux d’abord en tant que Partner de TMP Worldwide Executive Search à Singapour (2000), puis comme Partner de Ray & Berndtson à Paris (2002),

    Il était depuis trois ans « Senior client partner » au bureau parisien de Korn Ferry.