Catégorie : 7.1- Roquefeuil-Cahuzac (premier rameau cadet)
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Urgent: Appel aux dons pour le financement d’une exposition sur le tour du Monde (1816/1819) du vaisseau « Le Bordelais » commandé par Camille de Roquefeuil
Chers cousins,
Il y a deux cents ans, Camille de Roquefeuil-Cahuzac (1781-1831) revenait à Bordeaux à bord du navire «Le Bordelais » armé par Balguerie Junior après un périple extraordinaire de 1816 à 1819 autour du monde. Fait exceptionnel pour l’époque, il ne perdit aucun homme pendant cette aventure qui l’amena à découvrir Valparaiso, les Galápagos, San Francisco, les îles Marquises, Hawaï…
Une exposition est programmée à Bordeaux du 18 février au 6 mars 2020 dans une superbe salle prêtée par la Mairie, la Salle Mably. Elle retracera l’épopée de ce grand marin à l’aide de panneaux explicatifs, de cartes, d’objets, de maquettes… (Cf. le dossier de presse en pièce jointe). Tout ce travail a été réalisé par quelques passionnés de marine dans le cadre du Collectif Bordeaux Marinopole qui ont été enthousiasmés par l’exploit maritime de Camille. C’est cette même équipe qui a créé le Musée de l’Histoire Maritime de Bordeaux (https://www.museehistoiremaritimedebordeaux.fr/) car, véritable hérésie, Bordeaux, n’a plus depuis des années de Musée de la Marine !!!
Vous pourrez feuilleter ci-dessous, la plaquette décrivant ce beau projet d’exposition. Plusieurs sponsors dont Balguerie se sont déjà engagés pour participer au financement de cette exposition sur un budget global de 32.000 Euros. Mollat, la plus grande librairie indépendante de France à Bordeaux, s’associe également à cette exposition. Pour boucler cette opération il reste à trouver 15.000 Euros, impérativement avant le 30 novembre prochain. Les dons, à faire parvenir à Bordeaux Marinopole, 31 rue Borie, 33000 Bordeaux, bénéficient de la réduction fiscale de 60% (mettre la mention « exposition Camille » au verso de votre chèque).
Nous vous proposons, chacun selon vos souhaits, de participer à la reconnaissance d’un Roquefeuil, très grand marin de France. Si chacun s’engage à minima pour 50 Euros (soit 20 Euros après déduction fiscale) cette exposition se réalise. Tout montant supérieur est bien entendu le bienvenu ! N’hésitez pas à en parler en famille ! Ce beau projet est l’occasion pour toutes et tous de prouver une fois de plus notre fierté d’appartenir à cette grande famille !Nous comptons donc sur votre engagement familial !
Martin de Roquefeuil-Cahuzac,
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13 décembre 2014: Bérengère de Roquefeuil-Cahuzac (en religion Soeur Marie Madeleine) et les soeurs du Carmel d’Ars réalisent et décorent une chasuble pour le Pape François.
Deux jeunes pélerins présentent au Pape François la magnifique chasuble conçue réalisée et décorée par Bérengère de Roquefeuil (en religion: Soeur Marie-Madeleine du Coeur Eucharistique de Jésus) et les soeurs du Carmel d’Ars. Monseigneur le cardinal Philippe Barbarin, ému, assiste à la scène. Une délégation de la région Rhône-Alpes comprenant 75 pélerins dont 17 du département de l’Ain a été reçue par le pape françois le samedi 13 décembre 2014 au Vatican.
Cette rencontre se déroulait dans le cadre de la béatification de Gabriel ROSSET, fondateur du Foyer Notre Dame des Sans Abri de la ville de Lyon.
Le diacre permanent du diocèse de Belley-Ars (dans l’Ain), et postulateur de la cause, conduisait le groupe accompagné par le cardinal Philippe BARBARIN.
Le Pape FRANÇOIS devant fêter ce même jour les 45 années de son ordination sacerdotale, la délégation, pour marquer cet anniversaire, décida de lui offir une chasuble rappelant la ville de Lyon. C’est ainsi que le thème de la Vierge Noire de Notre-Dame de Fourvière fut choisi pour décorer la chasuble.
La création de cette chasuble et de ses motifs d’ornement fut confiée au Carmel d’Ars (paroisse du Saint Curé) et Berengère de Roquefeuil-Cahuzac (en religion: soeur Marie-Madeleine du Coeur Eucharistique de Jésus) fut chargée de la réalisation de l’ouvrage.
Elle put mener ce travail à bien, en temps et en heure, ce dont elle est très fière, connaissant le destinataire (on le serait à moins)!
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Décembre 2014: Henri de Saint Bon publie « Le Christianisme oriental dans tous ses états ».
Le Christianisme oriental dans tous ses états par Henri de Saint-Bon (Préface de Monseigneur Philippe Brizard)
« Quoi que l’on dise, l’église est bien née en Orient, sur cette terre entre Égypte et Mésopotamie (…). Notre racine est indiscutablement sémitique. C’est de Jérusalem que, sur l’ordre du Seigneur, cette Église est partie évangéliser toutes les nations. Nous, Occidentaux, nous devons tout à l’Orient. Henri de SAINT-BON nous présente cet Orient (…) pas aussi compliqué qu’on le dit, composé d’Églises aux appellations vénérables. Ces noms évoquent des époques, des cultures, des élans missionnaires impressionnants mais aussi des fractures autant religieuses et dogmatiques que politiques et culturelles » ( extrait tiré de la préface de Mgr Philippe Brizard).
Le monde occidental redécouvre les Églises orientales à l’heure où elles affrontent de graves défis… Leur vitalité est réelle, leurs églises pleines… Aussi, cet ouvrage tombe-t-il à point : partant des conciles œcuméniques des premiers siècles et regroupant en quatre familles les 42 Églises orientales (Europe Orientale, Proche et Moyen-Orient, Corne de l’Afrique, Inde), il décrit pour chacune d’elles son histoire, ses spécificités, ses succès et ses difficultés, ses liturgies et ses rites, ses relations avec le Saint-Siège, … donnant ainsi un état des lieux, très actuel. Nous recommandons chaudement ce livre remarqué par les meilleurs spécialistes du Moyen Orient.
Henri de Saint Bon (fils J. de Saint Bon et de Jacqueline de Roquefeuil)
Henri de SAINT-BON, notre cousin est aujourd’hui un éssayiste réputé.
- Diplômé de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr et ancien officier supérieur, breveté de l’Enseignement Militaire Supérieur Scientifique et Technique et auditeur au Centre des Hautes Etudes de l’Armement (21e session) (1984-1985), il fut colonel commandant le 7e Régiment de Chasseurs (1986-1988).
- Il est titulaire d’une Maitrise d’Informatique appliquée à la Gestion des Entreprises (MIAGE – Dauphine), 1976.
- Il fut Consultant international chez Hay Management Consultants de 1990 à 1998,
Ouvrages:
- Catholique / musulman : Je te connais, moi non plus avec Saad KHIARI éd. François-Xavier de Guibert (2006), 2e édition en 2008. 1er prix du prix littéraire de la Saint-Cyrienne
- L’islam à la lumière de la foi chrétienne (2012) éd. de L’Œuvre
- Petit Lexique islamo-chrétien (2012) éd. de L’Œuvre
- Le Christianisme oriental dans tous ses états (2014) éd. Le Livre Ouvert
Distinctions:
- Chevalier de la Légion d’Honneur
- Chevalier avec épées de l’Ordre Souverain de Malte
- Chevalier de l’Ordre Equestre du Saint Sépulcre de Jérusalem
Référence du Livre:
- Broché: 240 pages
- Editeur : Livre Ouvert (5 décembre 2014)
- Langue : Français
- ISBN-10: 2915614865
- ISBN-13: 978-2915614862
- Dimensions du produit: 21,6 x 1,3 x 15 cm
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1906-1996 – Biographie d’Arnaud de Roquefeuil-Cahuzac.
Arnaud de Roquefeuil, né à Vergoncey le 22 mars 1906, mort dans la même commune le 3 septembre 1996 est une personnalité politique de la Manche, agriculteur de profession.
Fils de Robert de Roquefeuil (1864-1940), fondateur de l’Association catholique de la jeunesse française, Arnaud de Roquefeuil se passionne pour la plaisance, fabriquant ses propres bateaux.
Mobilisé en septembre 1939, il rejoint le 207e régiment d’artillerie de Dinan comme sous-officier et est affecté au secteur de Marville (Meuse) puis de Thionville (Moselle). Lorsque l’armée allemande lance sa grande offensive le 10 mai 1940, il se trouve avec sa batterie sur le secteur fortifié de la Crusnes. Les soldats du train sanitaire dans lequel se trouve Roquefeuil se rendent le 17 juin dans la gare de Vitrey-Vernois (Haute-Saône) et il est détenu à l’hôpital thermal militaire de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne). Il est libéré le 16 septembre suivant pour raison de santé et revient vivre au château de Boucéel, à Vergoncey.
Catholique pratiquant comme son père, gaulliste, il s’engage dans la Résistance au sein du groupe de Saint-James du réseau Libé-Nord. Il réalise des faux-papiers et renseigne des parachutistes britanniques. Le 9 juillet1944, ses propriétés de Boucéel et de l’Orneylie à Saint-Senier-de-Beuvron sont perquisitionnées sur dénonciation par la Gestapo, et il est arrêté avec son frère aîné François. Ils sont retenus deux semaines dans le château de Saint-Jean-du-Corail puis transférés à Alençon (Orne) fin juillet et au frontstalag 122 de Compiègne-Royallieu. Après trois jours en gare de Compiègne, le train qui doit les déporter vers Buchenwald est arrêté à Peronne par les sabotages de voies. Les deux frères retrouvent la liberté le 1er septembre lors de la libération de la ville par les Américains. Il reçoit la Croix de guerre 1939-1940. En 1953, la carte de combattant volontaire de la Résistance lui est pourtant refusé faute d’avoir appartenu selon lui à aucun réseau ni fourni l’attestation de trois résistants homologués.
De retour en Normandie, il devient président des bouilleurs de cru de la Manche en 1945, est élu conseiller municipal de Saint-Senier-de-Beuvron en mai, et conseiller général du canton de Saint-James en septembre. Il reste en poste jusqu’en 1961 puis se consacre à l’exploitation de ses propriétés, en siégeant au conseil municipal de Saint-Senier jusqu’en 1983.
De 1923 à 1955, il tient une « chronique illustrée » de 287 pages dans laquelle il conserve des évènements de sa vie sous forme de bande dessinée. La partie consacré à la Seconde Guerre mondiale fait l’objet d’une exposition par les Archives départementales de la Manche du 19 novembre 2004 au 30 janvier 2005.
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12 février 2009 : décès de Jacqueline de Saint Bon.
Notre chère doyenne de l’association Maison de Roquefeuil-Blanquefort, Jacqueline de Saint Bon (née Roquefeuil-Cahuzac – 1ère branche cadette) nous a quitté…
Cliquez sur une vignette pour voir le diaporama:
Jacqueline de Saint-Bon, née de Roquefeuil-Cahuzac, était la fille d’Henry Maximilien (+) et de Catherine (+), petite-fille de Félix (+) et de Charlotte (+), le 12 février 2009. La cérémonie religieuse eut lieu le 16 février en l’église Saint-Antoine du Chesnay. Nous nous sommes procurés le texte de l’éloge que son fils Henri de Saint Bon a prononcé lors de sa messe d’à Dieu le 16 février 2009 en l’église Saint Antoine de Padoue au Chesnay.
« Hosanna in excelsis ! Depuis longtemps, ma chère maman, vous attendiez avec grande espérance le moment de rencontrer le Seigneur face à face. Il vous a accordé cette grâce dans votre 100e année. Hosanna in excelsis ! Vous rejoignez ainsi papa, Guy et Olivier. Peut-être allez-vous reprendre avec eux les parties de scrabble que vous affectionniez ! Vous retrouvez aussi votre sœur ainée religieuse, tante Titi. Votre vie a été exemplaire. Trois valeurs l’ont guidé : la France, la foi et la famille. Les trois F. Vous avez aimé viscéralement la France. Alors que vous veniez d’avoir 5 ans, vous avez participé, si j’ose dire, à la bataille et à la défense de Nancy menées victorieusement par le général de Castelnau en 1914. Vous avez été fille, belle-fille, épouse, mère, grand-mère, tante d’officiers d’active, et encore grand-mère de quatre officiers de réserve. L’armée était votre deuxième famille. Vous appréciez tant de vous replonger dans l’ambiance chaleureuse des réunions des membres de la promotion de St Cyr de papa et de la Koumia parmi lesquels vous comptiez nombre d’amis. Vous aimiez les prises d’armes avec leurs cérémonials. Vous avez vécu avec une passion souvent mal contenue les heurs et malheurs de notre pays. Les nombreuses années partagées avec papa au Maroc vous ont profondément enthousiasmée. Vous y avez vécu le rôle bienfaisant de la France dans ce Protectorat et vous pouviez témoigner des relations fortes d’estime, de confiance réciproque et d’amitié qui ont existé entre les Français et les Marocains, depuis votre arrivée dans ce pays en 1934 jusqu’au début des années 1950. Par la suite vous avez été écœurée par la manière dont cette œuvre magnifique a été déformée et salie. Pendant la guerre, vous avez souffert avec papa lorsqu’il a été blessé le 4 juin 1940 dans le combats d’Izor à la tête de sa compagnie, vous avez pleuré de rage lors de la débâcle de notre pays, vous avez cruellement subi l’exode de juin 40 au cours duquel vous avez pu, avec vos 3 filles aînées en très bas âge, franchir la Loire sur le dernier pont encore intact quelques minutes avant qu’il ne saute, – et vous y avez toujours vu la protection du St Esprit. Vous vous êtes enflammée lorsque papa s’est couvert de gloire au cours de ces magnifiques campagnes d’Italie et de France en 1944, et que la France a retrouvé sa fierté. Puis vous avez souffert de ce lent processus de dégradation culturelle et morale de notre pays et de sa perte d’influence dans le monde. Mais vous avez toujours pensé que l’avenir pouvait être meilleur et, voyant l’engagement et le dynamisme de tous vos petits enfants, vous avez placé votre confiance dans les générations futures. Maman, dois-je vous avouer que votre foi chrétienne à renverser les montagnes nous a véritablement tous profondément marqués et, en même temps, étonnés car jamais, nous a-t-il semblé, non jamais vous n’avez douté ! Quelle grâce ! Vous n’étiez pas pour rien la petite-fille de Félix de Roquefeuil. Votre grand père en effet, fut très proche collaborateur d’Albert de Mun et il participa avec lui très activement à la conception et à la formulation de la doctrine sociale de l’Eglise en liaison avec le pape Léon XIII qui, s’appuyant sur ces travaux, devait la développer et l’exprimer dans sa célèbre encyclique « Rerum novarum » du 15 mai 1891. C’est donc dans la continuité de cet héritage spirituel, que vous vous êtes engagée avec courage et détermination dans l’évangélisation. Vous avez été ainsi amenée, à l’instar de saint Paul que vous vénériez tant, à prendre des risques pour témoigner de votre foi. Aujourd’hui, vous avez rejoint au ciel le bébé musulman orphelin à l’agonie que vous avez baptisé, il y a peut-être 60 ou 70 ans, au fin fond du bled marocain en seule présence du Seigneur. Il est certes retourné au Père peu après, mais vous vous étiez promise de lui annoncer le Christ au cas où il aurait survécu. De même, rentrée en France et à l’heure – dont on se souvient – où nombre de clercs avaient délaissé un peu trop leur mission de sanctification pour s’engager dans du social à tous crins, vous avez, avec quelques autres personnes courageuses comme vous, maintenu la barre contre vents et marées et enseigné les vérités fondamentales de notre foi à de nombreux jeunes gens et jeunes filles de Versailles et des communes avoisinantes, dans le cadre d’une très solide formation chrétienne conforme au Magistère traditionnel de l’Eglise. Et ici même dans l’assistance sont unis dans la prière et sont venus vous exprimer leur reconnaissance plusieurs de ceux et celles que vous avez marqués de votre empreinte et qui maintenant, sur l’élan que vous leur avez impulsé, sont engagés dans leur paroisse ou dans les œuvres caritatives en union avec leur curé puisque cette période troublée est heureusement révolue. La famille a toujours tenu pour vous une place primordiale. Vous n’avez jamais connu votre mère, celle-ci étant décédée, alors que vous aviez 2 ans, à la naissance de votre sœur puinée qui ne survécut pas non plus. Votre père, officier de marine, tentait comme il le pouvait, de concilier ses responsabilités de père et ses impératifs de service, mais, pris par ses missions sur mer et à l’étranger, il n’était pas toujours à vos côtés, bien que l’on sente, en lisant les très nombreuses lettres et cartes postales qu’il vous envoyait des quatre coins du monde, combien il vous aimait et combien vous étiez en permanence présente dans ses pensées et dans ses prières. Vous avez donc été élevée chez les religieuses dans l’île de Jersey et « façonnée » par votre tante, la fameuse tante Zabeth à Nancy et par votre oncle Robert à Boucéel. Ayant ainsi souffert de votre état d’orpheline de mère lors de votre adolescence et de votre jeunesse, vous avez d’autant plus ressenti le besoin de développer une famille et de la souder. Vous resterez pour nous la rassembleuse, la fédératrice, l’unificatrice. Nous conserverons tous en mémoire ces merveilleuses et multiples réunions familiales avenue Debasseux. Nous nous retrouvions tous autour de vous, toutes générations confondues. Vous étiez la reine, vous aviez un mot, un sourire, une complicité, une attention délicate pour chacun de nous. Plus tard, les sourires remplis de tendresse, les regards pleins de bonté que vous nous avez adressés dans votre vieillesse, dans votre maladie lorsque nous venions vous voir nous ont dit combien vous étiez ragaillardie lorsque l’un d’entre nous était à votre chevet. Vous avez vécu avec chacun de nous, vous avez vécu pour chacun de nous, vous avez communié avec chacun de nous, vos 11 enfants et beaux-enfants, vos 28 petits-enfants, et vos 24 arrière-petits-enfants. Vous nous montriez de la sorte la valeur et la grandeur de la famille. Ainsi, maman, vous avez indiqué la voie à vos 63 descendants. Votre message est limpide : aimer sa patrie, approfondir et rayonner sa foi, rester soudés au sein de la famille. Nous comptons tous sur vous du haut du Ciel pour nous aider à honorer votre testament spirituel et à en être dignes. Reposez en paix, maman. Vous l’avez bien mérité. Merci et à Dieu maman. Hosanna in excelsis !
Henri de Saint Bon