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Jean-Melchior de Roquefeuil et du Bousquet
Carrière militaire.
Jean-Melchior de Roquefeuil et du Bousquet est né le 8 décembre 1926 à Parthenay (Deux-Sèvres). Il entre en 1950 à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr (promotion Extrême-Orient) puis à l’école d’application de l’arme blindée – cavalerie à Saumur. Sorti major de l’école de cavalerie, il choisit de servir dans la légion étrangère (1er REC).
Il participe avec elle aux campagnes du Maroc, d’Indochine (derniers renforts), de Tunisie et d’Algérie. Il est cité trois fois pour sa conduite courageuse au feu et reçoit la croix de la valeur militaire avec palme.
Le 26 février 1957, lors d’un corps à corps en donnant victorieusement l’assaut, à la tête de son escadron, à une position ennemie dans le sud algérois, il est grièvement blessé à la main droite et sera partiellement amputé. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur à l’âge de trente ans.
Il sera ensuite affecté à Saumur en qualité d’instructeur où il forme de nombreuses générations d’EOR et de Sous-lieutenants. Officier parachutiste il servira au 1er Hussard à Tarbes. Il est blessé en service lors d’un saut en parachute en montagne. Il sera ensuite successivement appelé à servir dans des Etats-majors notamment à Berlin. Il est nommé à Saint Wendel (Allemagne) où il commande pendant deux ans le premier régiment de Cuirassiers (ex « Turenne Cavalerie », surnommé également « le régiment de fer »).
Il sera affecté également comme chef d’Etat-major à Tübingen (Allemagne) et enfin à Paris auprès du gouverneur militaire de Paris où il terminera sa carrière avec le grade de général de brigade. Il est officier de la Légion d’honneur et commandeur de l’ordre national du Mérite.
Articles du carnet du jour du Figaro du lundi 10 mai 2021
(annonces de la famille et de la Société des Cincinnati de France).
Discours d’Alain de Beaumont, ancien président des Cincinnati de France à l’occasion de la messe de funérailles.
Mot d’adieu du général de corps d’Armée Patrick Boucher rédigé à l’occasion de la messe de funérailles le 11 mai 2021
A trente ans, Jean-Melchior qui était le jeune capitaine plus décoré des instructeurs de l’école de cavalerie de Saumur est choisi pour porter l’étendard de l’école et ouvrir le Carrousel.
Articles connexes:
Nous apprenons avec beaucoup de peine le décès brutal de notre cousin Yves de Roquefeuil (rameau de Montpeyroux cadet – La Goisnière) , à Paris le 7 août 2019.
Yves, né le 19 mars 1978 à Ploemeur (Morbihan), était le fils de Pierre et de Béatrice de Roquefeuil et le mari de Marion (née Sourmoy). Il est le père de trois petits garçons: Pierre (2012), Côme (2013) et Beaudoin (2016). Il menait une brillante carrière dans le corps préfectoral et était dernièrement affecté comme sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de Guyane.
Les excellents articles de la presse guyanaise que vous lirez ci-dessous témoignent combien il était apprécié de tous:
Extrait de FRANCE GUYANE
DISPARITION
Décès d’Yves de Roquefeuil : nombreux hommages
Samir MATHIEU
Mercredi 7 Août 2019 – 03h20
Yves de Roquefeuil a été en poste d’avril 2015 à juillet 2019 en Guyane. – DR
Celui qui était encore secrétaire général de la préfecture jusqu’à fin juillet, vient de décéder à l’âge de 41 ans. Yves de Roquefeuil était en poste depuis quatre ans en Guyane.
Yves de Roquefeuil est décédé à l’âge de 41 ans. Celui qui a été secrétaire général de la préfecture pendant quatre ans, d’avril 2015 à juillet 2019, est mort des suites d’une longue maladie. Il avait participé activement à la vie des services de l’Etat en Guyane au cours des quatre dernières années. Yves de Roquefeuil occupait également la fonction de sous-préfet. Parmi les très nombreux dossiers qu’il a chapeautés, il y a la conduite des projets de grands travaux, tels que l’hôtel de police de Cayenne et les cités administratives de Cayenne et Saint-Laurent ; le lancement de la réforme de l’organisation des services de l’Etat ; l’assainissement et le soutien aux finances des collectivités locales ; et la participation aux négociations et au règlement du conflit social de mars et avril 2017 et l’organisation des élections présidentielles et législatives. Ce sont quelques-unes des tâches majeures qu’il a eues à traiter pendant les quatre ans passés en Guyane. Il s’était illustré lors du mouvement social de mars-avril 2017. Il avait assuré l’intérim du préfet de l’époque.
Une carrière de sous-préfet
Yves de Roquefeuil était originaire du Morbihan. Il était diplômé d’une licence d’histoire, d’un diplôme du centre universitaire d’études politiques et de Sciences Po Paris. Il était de la même promotion qu’un certain Emmanuel Macron en 2001. Il était dans la préfectorale depuis 2007. Il avait commencé comme sous-préfet et directeur de cabinet du préfet de Charente-Maritime. En 2009, il a été nommé sous-préfet chargé de mission auprès du préfet de la Région Nord-Pas-de-Calais. Puis en 2015, il a été nommé secrétaire général de la préfecture de la Guyane. Il a obtenu le rang de sous-préfet en Guyane juste avant les événements de mars-avril, le 16 février 2017.
« Compétence et volontarisme »
Les hommages se sont multipliés hier. Le préfet Marc Del Grande a salué « le très grand engagement et la très grande humanité » de ce serviteur de l’Etat. C’est le nouveau préfet qui a eu la lourde tâche d’annoncer aux services le décès de leur ancien collaborateur. Marc Del Grande s’est « associé à la peine de son épouse, de ses enfants et de tous ses proches » et leur dit « qu’on n’oubliera pas Yves ici ». Le préfet qui apporte « tout son soutien » à ses proches « dans cette période délicate et douloureuse ». Les élus de Guyane ont réagi massivement à l’annonce du décès du haut fonctionnaire. Le président de la CTG Rodolphe Alexandre salue « le travail effectué par ce haut-fonctionnaire au service de notre territoire durant près de quatre ans ». Le député Lénaïck Adam parle de « la compétence » et du « volontarisme » de cet homme qui « aimait la Guyane ». Le sénateur Antoine Karam salue la mémoire d’un homme « fauché dans la fleur de l’âge » et qui « mettait en avant son attachement pour ce territoire ». Georges Patient adresse également « ses condoléances » aux proches d’Yves de Roquefeuil.
Le sens de la responsabilité
L’association des maires de Guyane a réagi par la voie de son président. David Riché « salue son engagement et ses missions accomplies sur le territoire de la Guyane ». La maire de Cayenne Marie-Laure Phinéra-Horth « rend hommage à ce grand serviteur de l’Etat ». Le maire de Kourou François Ringuet salue « la qualité des rapports de travail entretenus » et « le respect mutuel dans les relations ville-préfecture dont il avait la charge ». La maire de Saint-Laurent, Sophie Charles parle d’un « fonctionnaire exemplaire, reconnu pour la qualité de son implication ainsi que pour sa rigueur dans le traitement des dossiers dont il avait la responsabilité ». Le maire de Montsinéry-Tonnegrande, Patrick Lecante salue « son engagement pour le territoire ». Le maire de Macouria, Gilles Adelson évoque pour sa part « l’énergie d’un homme engagé, investi dans ses missions pour la Guyane ». L’Institut Monnerville rend hommage à un « remarquable serviteur de l’intérêt général ». La présidente de la CCIG (Chambre de commerce et d’industrie) Carine Sinaï-Bossou adresse « ses plus sincères condoléances » aux proches.
Voir aussi sur France info Guyane 1 :
Voir aussi en vidéo:
Le comte et la comtesse de Roquefeuil, Mademoiselle Yolande de Roquefeuil, ses enfants; Antoine, Matthieu et sa fiançée Stéphanie Colombier, Marie et Hugues ses petits-enfants, ont la douleur de faire part du décès dans sa 95 ème année de la comtesse de Roquefeuil, née Roselyne de Rascas de Chateauredon.
La cérémonie religieuse a eu lieu le mercredi 23 juin 2010 à 9h00 en l’église Saint-Pierre du Gros-Caillou 75007 Paris.
Nous apprenons avec beaucoup de peine le décès récent de notre oncle ou cousin Arnaud de Roquefeuil-Amber.
La messe d’enterrement aura lieu le mardi 27 octobre à 9h00 en l’église Saint Antoine 75012 Paris.
Arnaud était le fils de Victor de Roquefeuil et de Jacqueline Sauveur de La Chapelle. Il était l’époux de Catherine née Dugé de Bernonville et le père de Jacques et d’Hervé (†).
Décès de Nelly « Nell » Silvano, née de Roquefeuil-Cahuzac, femme de Franco, fille d’Arnaud et de Nicole, petite-fille de Robert et de Jeanne, le 11 mars 2009, la cérémonie religieuse eut lieu le 14 mars à Vergoncey.
Cliquez sur une vignette pour voir le diaporama:
Jacqueline de Saint-Bon, née de Roquefeuil-Cahuzac, était la fille d’Henry Maximilien (+) et de Catherine (+), petite-fille de Félix (+) et de Charlotte (+), le 12 février 2009. La cérémonie religieuse eut lieu le 16 février en l’église Saint-Antoine du Chesnay. Nous nous sommes procurés le texte de l’éloge que son fils Henri de Saint Bon a prononcé lors de sa messe d’à Dieu le 16 février 2009 en l’église Saint Antoine de Padoue au Chesnay.
« Hosanna in excelsis ! Depuis longtemps, ma chère maman, vous attendiez avec grande espérance le moment de rencontrer le Seigneur face à face. Il vous a accordé cette grâce dans votre 100e année. Hosanna in excelsis ! Vous rejoignez ainsi papa, Guy et Olivier. Peut-être allez-vous reprendre avec eux les parties de scrabble que vous affectionniez ! Vous retrouvez aussi votre sœur ainée religieuse, tante Titi. Votre vie a été exemplaire. Trois valeurs l’ont guidé : la France, la foi et la famille. Les trois F. Vous avez aimé viscéralement la France. Alors que vous veniez d’avoir 5 ans, vous avez participé, si j’ose dire, à la bataille et à la défense de Nancy menées victorieusement par le général de Castelnau en 1914. Vous avez été fille, belle-fille, épouse, mère, grand-mère, tante d’officiers d’active, et encore grand-mère de quatre officiers de réserve. L’armée était votre deuxième famille. Vous appréciez tant de vous replonger dans l’ambiance chaleureuse des réunions des membres de la promotion de St Cyr de papa et de la Koumia parmi lesquels vous comptiez nombre d’amis. Vous aimiez les prises d’armes avec leurs cérémonials. Vous avez vécu avec une passion souvent mal contenue les heurs et malheurs de notre pays. Les nombreuses années partagées avec papa au Maroc vous ont profondément enthousiasmée. Vous y avez vécu le rôle bienfaisant de la France dans ce Protectorat et vous pouviez témoigner des relations fortes d’estime, de confiance réciproque et d’amitié qui ont existé entre les Français et les Marocains, depuis votre arrivée dans ce pays en 1934 jusqu’au début des années 1950. Par la suite vous avez été écœurée par la manière dont cette œuvre magnifique a été déformée et salie. Pendant la guerre, vous avez souffert avec papa lorsqu’il a été blessé le 4 juin 1940 dans le combats d’Izor à la tête de sa compagnie, vous avez pleuré de rage lors de la débâcle de notre pays, vous avez cruellement subi l’exode de juin 40 au cours duquel vous avez pu, avec vos 3 filles aînées en très bas âge, franchir la Loire sur le dernier pont encore intact quelques minutes avant qu’il ne saute, – et vous y avez toujours vu la protection du St Esprit. Vous vous êtes enflammée lorsque papa s’est couvert de gloire au cours de ces magnifiques campagnes d’Italie et de France en 1944, et que la France a retrouvé sa fierté. Puis vous avez souffert de ce lent processus de dégradation culturelle et morale de notre pays et de sa perte d’influence dans le monde. Mais vous avez toujours pensé que l’avenir pouvait être meilleur et, voyant l’engagement et le dynamisme de tous vos petits enfants, vous avez placé votre confiance dans les générations futures. Maman, dois-je vous avouer que votre foi chrétienne à renverser les montagnes nous a véritablement tous profondément marqués et, en même temps, étonnés car jamais, nous a-t-il semblé, non jamais vous n’avez douté ! Quelle grâce ! Vous n’étiez pas pour rien la petite-fille de Félix de Roquefeuil. Votre grand père en effet, fut très proche collaborateur d’Albert de Mun et il participa avec lui très activement à la conception et à la formulation de la doctrine sociale de l’Eglise en liaison avec le pape Léon XIII qui, s’appuyant sur ces travaux, devait la développer et l’exprimer dans sa célèbre encyclique « Rerum novarum » du 15 mai 1891. C’est donc dans la continuité de cet héritage spirituel, que vous vous êtes engagée avec courage et détermination dans l’évangélisation. Vous avez été ainsi amenée, à l’instar de saint Paul que vous vénériez tant, à prendre des risques pour témoigner de votre foi. Aujourd’hui, vous avez rejoint au ciel le bébé musulman orphelin à l’agonie que vous avez baptisé, il y a peut-être 60 ou 70 ans, au fin fond du bled marocain en seule présence du Seigneur. Il est certes retourné au Père peu après, mais vous vous étiez promise de lui annoncer le Christ au cas où il aurait survécu. De même, rentrée en France et à l’heure – dont on se souvient – où nombre de clercs avaient délaissé un peu trop leur mission de sanctification pour s’engager dans du social à tous crins, vous avez, avec quelques autres personnes courageuses comme vous, maintenu la barre contre vents et marées et enseigné les vérités fondamentales de notre foi à de nombreux jeunes gens et jeunes filles de Versailles et des communes avoisinantes, dans le cadre d’une très solide formation chrétienne conforme au Magistère traditionnel de l’Eglise. Et ici même dans l’assistance sont unis dans la prière et sont venus vous exprimer leur reconnaissance plusieurs de ceux et celles que vous avez marqués de votre empreinte et qui maintenant, sur l’élan que vous leur avez impulsé, sont engagés dans leur paroisse ou dans les œuvres caritatives en union avec leur curé puisque cette période troublée est heureusement révolue. La famille a toujours tenu pour vous une place primordiale. Vous n’avez jamais connu votre mère, celle-ci étant décédée, alors que vous aviez 2 ans, à la naissance de votre sœur puinée qui ne survécut pas non plus. Votre père, officier de marine, tentait comme il le pouvait, de concilier ses responsabilités de père et ses impératifs de service, mais, pris par ses missions sur mer et à l’étranger, il n’était pas toujours à vos côtés, bien que l’on sente, en lisant les très nombreuses lettres et cartes postales qu’il vous envoyait des quatre coins du monde, combien il vous aimait et combien vous étiez en permanence présente dans ses pensées et dans ses prières. Vous avez donc été élevée chez les religieuses dans l’île de Jersey et « façonnée » par votre tante, la fameuse tante Zabeth à Nancy et par votre oncle Robert à Boucéel. Ayant ainsi souffert de votre état d’orpheline de mère lors de votre adolescence et de votre jeunesse, vous avez d’autant plus ressenti le besoin de développer une famille et de la souder. Vous resterez pour nous la rassembleuse, la fédératrice, l’unificatrice. Nous conserverons tous en mémoire ces merveilleuses et multiples réunions familiales avenue Debasseux. Nous nous retrouvions tous autour de vous, toutes générations confondues. Vous étiez la reine, vous aviez un mot, un sourire, une complicité, une attention délicate pour chacun de nous. Plus tard, les sourires remplis de tendresse, les regards pleins de bonté que vous nous avez adressés dans votre vieillesse, dans votre maladie lorsque nous venions vous voir nous ont dit combien vous étiez ragaillardie lorsque l’un d’entre nous était à votre chevet. Vous avez vécu avec chacun de nous, vous avez vécu pour chacun de nous, vous avez communié avec chacun de nous, vos 11 enfants et beaux-enfants, vos 28 petits-enfants, et vos 24 arrière-petits-enfants. Vous nous montriez de la sorte la valeur et la grandeur de la famille. Ainsi, maman, vous avez indiqué la voie à vos 63 descendants. Votre message est limpide : aimer sa patrie, approfondir et rayonner sa foi, rester soudés au sein de la famille. Nous comptons tous sur vous du haut du Ciel pour nous aider à honorer votre testament spirituel et à en être dignes. Reposez en paix, maman. Vous l’avez bien mérité. Merci et à Dieu maman. Hosanna in excelsis !
Henri de Saint Bon
Marie-Thérèse Boux de Casson, veuve de François de Roquefeuil Cahuzac (+), fils de Robert (+) et de Jeanne (+), veuve en premières noces de Jacques de Blay de Gaix, le 17 janvier 2009. La cérémonie religieuse eut lieu le 22 janvier 2009 en la collégiale Saint-Martin de Montmorency, et l’inhumation le 23 janvier suivant dans le cimetière de Plounez.
Guy de Roquefeuil La Bessière, fils de Julien (+) et de Valentine (+), petit-fils d’Antoine (+) et de Marie-Rose (+) le 11 janvier 2009, la cérémonie religieuse a eut lieu en l’église de Cénac le 16 janvier.