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
On nous informe qu’une vente d’objets ayant appartenu à des Roquefeuil doit avoir lieu entre les 7 et 10 mars 2020 en l’étude Dupont& Dupont à Morlaix.
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Lot n°530 FRANCISCO de TOLEDO. L'Instruction des prestres, qui… |
Lot n°67 Rare suite de trente-quatre assiettes en porcelaine.… | Lot n°527 Aubusson. Verdure Fin du XVIIe siècle, début du… | Lot n°527 Aubusson. Verdure Fin du XVIIe siècle, début du… |
Est. : 120 – 150 €
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Est. : 8 000 – 12 000 € | Est. : 3 000 – 5 000 € | Est. : 3 000 – 3 500 € |
Vente le 07/03/2020
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Vente le 09/03/2020 | Vente le 10/03/2020 | Vente le 10/03/2020 |
MARIAGES.
L’église Saint-Pierre de Chaillot avait peine à contenir la foule nombreuse et élégante qui, hier, s’y trouvait réunie, à l’occasion de la célébration du mariage de Mlle Charlotte Oudinot de Reggio, fille de la duchesse de Reggio, née Cormenin, avec le vicomte Pierre de Roquefeuil, fils du comte de Roquefeuil et de la comtesse, née du Corail.
Les témoins étaient, pour la mariée le vicomte de Cormenin, son oncle, et le marquis de Quinsonas, son cousin germain; ceux du marié étaient le marquis de Garidel, garde général des forêts, et le vicomte de Sèze, chef- de bataillon au 76° régiment d’infanterie, remplaçant le comte de Sèze, empêché.
La messe a été dite par le curé-doyen de Saint-Fargeau (Seine-et-Marrie) et la bénédiction nuptiale donnée par l’abbé Cordonnier, vicaire à Neuilly, qui, après une allocution des plus touchantes, a transmis aux nouveaux époux la bénédiction apostolique que le Saint-Père avait daigné leur envoyer. La jeune mariée a été conduite à l’autel par son frère le duc de Reggio.
Venaient ensuite dans le cortège :
Vicomte Pierre de Roquefeuil et comtesse de Roquefeuil, sa mère M. de Saint-Martin-Valogne et duchesse de Reggio, comte de Roquefeuil et comtesse de Rouzat, marquis de Quinsonas et Mme de Saint-Martin-Valogne, vicomte de Cormenin et marquise de Quinsonas, comte Paul de Quinsonas et Mlle de Saint-Martin-Valogne; marquis de Garidel-Thoron et Mlle de Roquefeuil-Pradt, vicomte de Sèze et marquis de La Moussaye, M. F. de Roquefeuil et Mlle de La Rochefoucauld, M. Grandet et Mlle de Roquefeuil, M. G. de Roquefeuil et Mlle de Crépy, comte de Roquefeuil-Pradt et comtesse Paul de Quinsonas, marquis de La Rochefontenilles et Mlle de Quinnas, marquis de Chavagnac et comtesse de Castelbajac, baron de Belmiy et Mme de Calmels-Puntis, comte de Castelbajac et vicomtesse de Bagneux, vicomte de Bagneux et comtesse Alfred de La Rochefoucauld, comte Alfred de La Rochefoucauld et vicomtesse de Saint-Matieu, M. Bulla et baronne de Sylvestre, M. de Mérona et Mme Bulla, comte de Waresquiel et Adèle de Sylvestre, comte de Laurençay et Mlle de Cabrières, vicomte de Montrichard et Mme de Mémna, vicomte d’Aurelle Montmorin et Mlle de Cabrières.
Pendant la cérémonie, la maîtrise, sous la direction de M. Letorey, le distingué maître de chapelle, a exécuté le beau programme suivant :
Marche des Prêtres dans Alceste de Gluck. Deus Abraham Haendel, Salve regina C.A., Panis angelicus C.A., Sedenti in Trono de Gounod, Notre père Düsser, Alleluia du Messie de Haendel, Hymne nuptial Cte de Sèze
La quête a été faite par Mlle de La Rochefoucauld accompagnée de M. Fulcran de Roquefeuil, et par Mlle de Roquefeuil, au bras de M.Grandet.
La jeune mariée portait une ravissante toilette en charmeuse très souple avec un grand manteau de vraie dentelle le corsage et l’écharpe également en vraie dentelle. La duchesse de Reggio avait une robe en radium gris un peu fumé, avec broderies en argent vieilli. Mme de Saint-Martin-Valogne portait une robe en mousseline de soie noire, sur fond gris, avec un grand manteau de dentelle noire brodée. Mlle de Saint-Martin avait une robe en radium vert changeant, avec broderies même ton sur dentelle.
Ces toilettes, d’une ligne simple et nette, et d’un allant parfait; sortaient de chez Ney soeurs.
Après le très long défilé à la sacristie, où se retrouvaient presque tous les amis et les donateurs que nous avons cités avant-hier à la réception de contrat, la duchesse de Reggio a donné un lunch intime dans ses salons de l’avenue Marceau.
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Extrait tiré de :
Titre : Le Gaulois : littéraire et politique
Éditeur : (Paris)
Date d’édition : 1908-02-21
Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication
Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication
Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication
Type : publication en série imprimée
Langue : Français
Description : 21 février 1908
Description : 1908/02/21 (Numéro 11087).
Description : Note : supplément pages 5 et 6 « Académie Française ».
Le samedi 14 septembre 2019, à l’occasion d’une courte et émouvante cérémonie, Jean-Melchior de Roquefeuil (93 ans), notre chef de famille, dûment délégué par le Grand Chancelier de la Légion d’honneur, a remis les insignes de chevalier de la Légion d’honneur à son fils Dominique (64 ans), Administrateur général des Finances publiques, responsable de la politique immobilière de l’Etat en région Bourgogne-Franche-Comté.
Alphonse de Roquefeuil La Salle [1], fils de Jean et de Lucrèce de Lustrac, vint s’établir à Eymet en Périgord, après son mariage avec Marguerite de Madailhan.
Les habitants d’Eymet voulurent le taxer à la taille en prétextant qu’ils avaient le privilège d’imposer les nobles comme les autres habitants dans leur paroisse. Alphonse obtînt de l’élection une sentence le déchargeant de cette taxe. Les habitants firent appel et furent déboutés par la Cour des Aides de Bordeaux le 4 juillet 1633 [2]. Certes sa noblesse ne fut pas vraiment mise en cause, mais cet arrêt par une cour souveraine la confirmait officiellement.
Son fils également prénommé Alphonse dut, entre 1662 et 1664, faire à son tour ses preuves, cette fois devant la Cour des Aides de Paris [3]. En effet, en 1656 Louis XIV, avait ordonné une grande recherche des usurpateurs. Cette recherche fut initialement confiée aux Cours des Aides, avant de l’être en 1666 aux intendants. Cette décision de la Cour des Aides n’a pas été retrouvée. Nous ne savons pas grand-chose de ce dernier Alphonse, et le fait qu’il ait eu à répondre à la Cour des Aides de Paris, laisse à penser qu’il avait, pendant un certain temps, habité dans son ressort. Quoiqu’il en soit il fut inhumé à Cogulot, près d’Eymet en 1679.
Fulcran de Roquefeuil
[1] Page 297 de l’Histoire Généalogique des Roquefeuil
[2] AD 33, 2 B 90
[3]AN Z1a 407
Aperçu | Publication | Titre (cliquez sur le titre pour voir l’article) | Date |
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La Dépêche du Midi
(Article intérieur) |
Les Roquefeuil-Blanquefort ont cousiné pour le plaisir | 15 juin 2017 |
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Sud Ouest | Bonaguil, une aire de famille | 5 juin 2017 |
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La Dépêche du Midi
(Article intérieur) |
Les Roquefeuil sur les terres de leurs ancêtres | 1er juin 2017 |
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La Dépêche du Midi
(en « Une ») |
Une famille vielle de mille ans. | 1er juin 2017 |