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Article publié par le Midi Libre le 29/01/2021
Village vigneron depuis le XIIe siècle, Vendémian, appelé alors « Vendimiano », garde l’empreinte de ce passé viticole. Voici donc l’histoire pas ordinaire de ce bourg bâti sur un petit plateau de la vallée d’Aumelas, dont la vie et l’évolution ont été marquées par la présence des rois de Majorque, des Guilhem de Montpellier et de la famille de Roquefeuil possédant également la vicomté d’Aumelas.
Il s’agit d’un village serré autour de son château, bien à l’abri à l’intérieur de ses remparts, qui va se développer au fil des siècles. La monoculture viticole du XIXe siècle va transformer sa physionomie. En effet, du quadrangulaire durant plusieurs siècles (XIVe-XVIIIe), on va passer à un hameau étoile au XIXe siècle.
Ainsi, durant sept siècles, la vie locale s’est organisée à l’intérieur des remparts et au-delà. L’histoire démontre comment Vendémian laisse apparaître quatre grands cycles de développement : d’abord, le XIIe, avec le château et les maisons serrées tout autour; le village est alors un quadrangulaire de 40 x 40 m. La deuxième étape va se dérouler à la fin du XIVe avec la construction de maisons et d’une fortification autour du noyau primitif. La troisième s’étale du XVIIIe au XIXe, on assiste à la généralisation de la monoculture de la vigne, ce qui donne une apparence nouvelle et, enfin, la dernière phase aura lieu au XIXe. Elle sera marquée par le développement du village au-delà des boulevards.
Mais revenons au tout début. En 1130, partiellement, les terres de Vendémian sont vendues à Guilhem d’Aumelas. Le bourg reste sous son égide jusqu’en 1197, puis il appartiendra à la maison des Guilhem de Montpellier jusqu’en 1349. Dans la seconde partie du XIVe, Arnaud de Roquefeuil, vassal du roi de France (Philippe VI de Valois), reçoit la seigneurie de Vendémian. À partir de ce moment, les habitants construisent une enceinte de forme carrée flanquée de quatre tours, aménageant deux portes pour la circulation des hommes et des animaux. La porte Notre-Dame témoigne toujours de ce passé. Les remparts sont aménagés de meurtrières.
Comme les temps ne sont pas sûrs, de nombreux brigands investissent les villages pour piller et tuer. Chaque soir, les hommes se replient et les animaux sont rentrés à l’intérieur de l’enceinte. En même temps, pour les protéger, une sorte de milice locale s’organise. à tour de rôle, les habitants font des rondes nocturnes en arpentant les remparts. À la moindre anomalie, l’alerte est donnée et tous s’arment pour se défendre.
Vignes et prospérité
Catherine de Roquefeuil hérite de son père de la baronnie du Pouget en 1395 et, jusqu’à la Révolution, Vendémian dépendra des barons du Pouget. Jusqu’au XVIIIe siècle, la vie s’écoulera ainsi. Petit à petit, les champs sont transformés en vignes, ce qui ouvre sur une certaine prospérité économique du village, comme en témoignent encore aujourd’hui les maisons construites à cette époque. Les viticulteurs se spécialisent alors dans la culture du raisin de table, comme le chasselas et le servant. Cette tradition va se perpétuer jusqu’à nos jours.
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(Fin de l’article du Midi Libre)
La porte Notre Dame dans les murailles de Vendémian
La grande muraille de Vendémian
Si une portion de la grande muraille du XIVe siècle se dévoile aisément au flan de la porte Notre-Dame, le visiteur pressé aura sans doute de la peine à repérer les autres éléments de cette enceinte qui dessine un quadrilatère irrégulier d’environ 139 x 122 m et qui comporta six tours et deux portes. Habitué aux murailles dégagées de la Couvertoirade, de La Cavalerie ou de Sainte-Eulalie il sera sans doute un peu plus déconcerté.
Au lendemain de la Révolution en effet, les Vendémianais ont eu hâte de s’extraire de la carapace médiévale et ont mutilé ce vieux mur érigé par les seigneurs de Roquefeuil. Ils ont percé de toutes parts des ouvertures et surtout, une fois les fossés comblés, ils ont adossé de nouvelles habitations contre la fortification.
Ainsi ennoyée, on devine plus qu’on ne la voit l’enceinte médiévale du côté extérieur. Mais le visiteur qui prendra le temps de pénétrer dans le vieux village et qui saura suivre l’ancien chemin de ronde découvrira alors des pans entiers de cet ouvrage très bien conservé au Nord-Ouest et au Nord-Est. Ici, le mur atteint jusqu’à 7m. de hauteur, conserve des meurtrières basses et un escalier d’accès au sommet de la courtine. La réfection en cours du revêtement de la rue du « chemin de ronde » facilitera dès lors au visiteur cette plongée dans le Moyen Age.
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Extrait d’un article de Mme Laura Bayoumy paru dans la Gazette de la Manche.
Dans son message, la secrétaire d’État a rappelé qu’il y a 75 ans, au printemps 1945, 700 000 hommes, femmes et enfants étaient regroupés dans ce qui restait de l’univers concentrationnaire et génocidaire nazi à l’agonie.
« La moitié d’entre eux devait périr, notamment dans les marches de la mort, avant que les armées alliées, dans leur progression, n’ouvrent enfin les portes des camps sur une insoutenable vision d’horreur. »
…
Chaque année, au monument aux morts de Saint-James (Manche), les participants rappellent la destinée de quelques Saint-Jamais.
En raison de la crise sanitaire Covid-19, la commune de Saint-James (Manche) n’organisera pas sa commémoration comme elle le fait habituellement. Cependant afin de marquer comme il se doit ce 75e anniversaire célébrant la fin de la Seconde Guerre mondiale, une cérémonie est … prévue au monument aux morts, vendredi 8 mai, à 11 h.
Y seront présents : deux élus (le maire de la commune nouvelle et de la commune déléguée), un porte-drapeau ainsi qu’un représentant des associations patriotiques. Ces derniers défileront ensuite vers le cimetière pour procéder à un dépôt de gerbe. De leur côté, les citoyens sont invités à marquer un moment de recueillement en l’honneur de toutes les victimes de ce conflit.
MARIAGES.
L’église Saint-Pierre de Chaillot avait peine à contenir la foule nombreuse et élégante qui, hier, s’y trouvait réunie, à l’occasion de la célébration du mariage de Mlle Charlotte Oudinot de Reggio, fille de la duchesse de Reggio, née Cormenin, avec le vicomte Pierre de Roquefeuil, fils du comte de Roquefeuil et de la comtesse, née du Corail.
Les témoins étaient, pour la mariée le vicomte de Cormenin, son oncle, et le marquis de Quinsonas, son cousin germain; ceux du marié étaient le marquis de Garidel, garde général des forêts, et le vicomte de Sèze, chef- de bataillon au 76° régiment d’infanterie, remplaçant le comte de Sèze, empêché.
La messe a été dite par le curé-doyen de Saint-Fargeau (Seine-et-Marrie) et la bénédiction nuptiale donnée par l’abbé Cordonnier, vicaire à Neuilly, qui, après une allocution des plus touchantes, a transmis aux nouveaux époux la bénédiction apostolique que le Saint-Père avait daigné leur envoyer. La jeune mariée a été conduite à l’autel par son frère le duc de Reggio.
Venaient ensuite dans le cortège :
Vicomte Pierre de Roquefeuil et comtesse de Roquefeuil, sa mère M. de Saint-Martin-Valogne et duchesse de Reggio, comte de Roquefeuil et comtesse de Rouzat, marquis de Quinsonas et Mme de Saint-Martin-Valogne, vicomte de Cormenin et marquise de Quinsonas, comte Paul de Quinsonas et Mlle de Saint-Martin-Valogne; marquis de Garidel-Thoron et Mlle de Roquefeuil-Pradt, vicomte de Sèze et marquis de La Moussaye, M. F. de Roquefeuil et Mlle de La Rochefoucauld, M. Grandet et Mlle de Roquefeuil, M. G. de Roquefeuil et Mlle de Crépy, comte de Roquefeuil-Pradt et comtesse Paul de Quinsonas, marquis de La Rochefontenilles et Mlle de Quinnas, marquis de Chavagnac et comtesse de Castelbajac, baron de Belmiy et Mme de Calmels-Puntis, comte de Castelbajac et vicomtesse de Bagneux, vicomte de Bagneux et comtesse Alfred de La Rochefoucauld, comte Alfred de La Rochefoucauld et vicomtesse de Saint-Matieu, M. Bulla et baronne de Sylvestre, M. de Mérona et Mme Bulla, comte de Waresquiel et Adèle de Sylvestre, comte de Laurençay et Mlle de Cabrières, vicomte de Montrichard et Mme de Mémna, vicomte d’Aurelle Montmorin et Mlle de Cabrières.
Pendant la cérémonie, la maîtrise, sous la direction de M. Letorey, le distingué maître de chapelle, a exécuté le beau programme suivant :
Marche des Prêtres dans Alceste de Gluck. Deus Abraham Haendel, Salve regina C.A., Panis angelicus C.A., Sedenti in Trono de Gounod, Notre père Düsser, Alleluia du Messie de Haendel, Hymne nuptial Cte de Sèze
La quête a été faite par Mlle de La Rochefoucauld accompagnée de M. Fulcran de Roquefeuil, et par Mlle de Roquefeuil, au bras de M.Grandet.
La jeune mariée portait une ravissante toilette en charmeuse très souple avec un grand manteau de vraie dentelle le corsage et l’écharpe également en vraie dentelle. La duchesse de Reggio avait une robe en radium gris un peu fumé, avec broderies en argent vieilli. Mme de Saint-Martin-Valogne portait une robe en mousseline de soie noire, sur fond gris, avec un grand manteau de dentelle noire brodée. Mlle de Saint-Martin avait une robe en radium vert changeant, avec broderies même ton sur dentelle.
Ces toilettes, d’une ligne simple et nette, et d’un allant parfait; sortaient de chez Ney soeurs.
Après le très long défilé à la sacristie, où se retrouvaient presque tous les amis et les donateurs que nous avons cités avant-hier à la réception de contrat, la duchesse de Reggio a donné un lunch intime dans ses salons de l’avenue Marceau.
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Extrait tiré de :
Titre : Le Gaulois : littéraire et politique
Éditeur : (Paris)
Date d’édition : 1908-02-21
Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication
Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication
Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication
Type : publication en série imprimée
Langue : Français
Description : 21 février 1908
Description : 1908/02/21 (Numéro 11087).
Description : Note : supplément pages 5 et 6 « Académie Française ».
Laghouat dans le sud algérois où a été blessé Jean-Melchior (I) de Roquefeuil:
Le Chartrier Roquefeuil semble avoir été établi vers 1711 par le cabinet d’Hozier pour servir aux preuves de Jacques-Joseph de Roquefeuil lors de son entrée aux pages du Roi.
Ce précieux document a fait l’objet d’un don des aînés de la branche de Roquefeuil-Montpeyroux au fonds d’archives de l’association « Maison de Roquefeuil-Blanquefort ».
L’original peut être consulté par tout membre de l’association sur demande formulée auprès du président-délégué de l’association.
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Page 1: Généalogie de l’illustre Maison de Roquefeuil, ses alliances avec les Roys de France, les ducs de Bourgogne et les princes de la Maison de Bourbon comme aussi avec les Empereurs de Constantinople, les comtes de Toulouse, ceux de Rodez et plusieurs autres. Finalement, son origine du chef paternel des seigneurs d’Anduze, marquis de Gothie et ducs de Septimanie. Page 2: Pour éviter la confusion de cette généalogie, il faut la réduire en trois articles séparés. Le premier sera pour expliquer l’origine de la Maison de Roquefeuil de son chef paternel qui sera celle de la Maison d’Anduze. Le nom de Roquefeuil n’ayant été pris que par Bertrand d’Anduze, époux d’Adélaïs de Roquefeuil, héritière qui l’obligea à prendre son nom et ses armes. Le second sera pour expliquer ses alliances avec la Maison de France par Isabeau de Roquefeuil mariée avec Hugues III comte de Rodez, comme aussi celle qu’elle a avec les ducs de Bourgogne par Guillemette de Montpellier, épouse de Raymond de Roquefeuil. La troisième sera la filiation des descendants de Raymond de Roquefeuil IIème du nom de ce qu’on en sait de plus remarquable qui regarde seulement les deux branches dont l’une a fini en Marie Gilberte, héritière de Roquefeuil, mariée en premières noces à Gaspard de Coligny, marquis d’Orne et en seconde noces avec Claude, marquis d’Alègre. De ce premier mariage elle a eu une fille nommée Marie-Isabelle de Coligny, mariée à Noël Eléonor Palatin de Dio, marquis de Montperroux à qui elle a apporté les biens de la Maison de Roquefeuil. La deuxième branche de la Maison qui subsiste encore est établie en Rouergue sous le nom des seigneurs du Bousquet, Padiès, Cocural, Brennac. Page 3: Généalogie des anciens seigneurs d’Anduze desquels Raymond de Roquefeuil Ier du nom de la seconde race de la Maison de Roquefeuil descend par Bertrand d’Anduze son père et Adalaÿs de Roquefeuil sa mère. Il est bien prouvé que Raymond de Roquefeuil Ier du nom de la deuxième race de Roquefeuil était fils de Bertrand d’Anduze et d’Adalaÿs de Roquefeuil par le contrat de mariage dudit Raymond de 1169 et par la quittance que ledit Raymond de Roquefeuil époux de Guillemette de Montpellier, fille de Mathilde (ndlr: de Bourgogne ) Page 4: duchesse fit au mois d’octobre 1200. Bertrand d’Anduze était époux d’Adalaÿs de Roquefeuil ainsi qu’il se vérifie par deux actes qui sont dans les archives de la Trésorerie de Montauban des années 1182 et 1184 qui la qualifie veuve en langue vulgaire que fit moulier de Bertrand d’Anduze. Il était frère de Bernard VIII d’Anduze, de Sonne et autres places qui a fait diverses branches. Bernard d’Anduze, dit Vieil, VIIème du nom, signa en 1125 le traité de paix entre le comte de Toulouse et le comte de Barcelone ainsi qu’il se vérifie à la page 263 dans l’Histoire des comtes de Toulouse de Catel. En 1129 fut présent au contrat de mariage de Guillaume seigneur de Montpellier avec Sibille. Il était frère de Remond d’Anduze qui du chef d’Armangarde sa femme fut vicomte de Narbonne mort sans enfants. Bernard, seigneur d’Anduze, Vème du Page 5: nom était frère utérin de Guillaume seigneur de Montpellier fils d’Hermangarde ainsi qu’il se vérifie par le testament de (…??…illisible: NDLR) par lequel il lui fait un don et a ses enfants qui est au feuillet 91 du Ier tome des seigneurs de Montpellier ci-devant cité et au feuillet 243 du registre coté lettre D des archives de l’évêché de Montpellier. Il était frère de Bertrand d’Anduze ainsi qu’il en a fait foi au feuillet 2eme (…??…illisible: NDLR) cartulaire de Saint Guilhem le Désert. Raymond seigneur d’Anduze, fils d’Adalaÿs de Mandagot époux d’Ermengarde donna en 1077, conjointement avec Bernard son père, marquis, et Adalaÿs sa mère ce qu’ils avaient dépendant du chateau de Meirueis à l’abbaye de Selan dont l’acte est au feuillet 62. 2ème d’un cartulaire de Saint Guilhem le Désert. Bernard IVème du nom fils d’Eustorga époux d’Adalaÿs de Mandagot, marquis, chef de la branche d’Anduze dans laquelle le nom de Bernard a été comme héréditaire en mémoire de Bernard, duc de Septimanie et de Bernard, marquis de Gothie, desquels ils sont issus, nom qui fut donné même à la monnaie que les Page 6: seigneurs de cette Maison ont fait battre qu’on appelait « Bernardoise », qui faisaient des statuts et coutumes entre autres pour la ville d’Anduze et pays Anduzien en l’année 1217, que Bernard fit des constitutions pour l’administration de la Justice, rémissions des crimes, successions entre parents, testaments, mariages et que dans les choses où ils n’en auraient pas que ce droit écrit serait observé, ce que les seigneurs ordinaires n’auraient eu garde de faire, et ce que celui-ci n’aurait pas fait s’il n’eut eu ce droit par ses ancêtres qui étaient souverains, scellées de son sceau en plomb représenté à cheval, armé, son casque en tête, tenant une épée nue et haute à la main avec son nom autour dudit sceau, ainsi qu’il en fit en 1216 pour Alès qui sont dans les archives de ladite Ville, dans le livre de ses statuts, et de même à Sommières. Bernard, fils de Garsinde, seigneur d’Anduze, de Sauve, d’Uzès et de Sommières, époux d’Eustorge, fille de Raymond vicomte de Narbonne. Page 7: et de Ricarde sa femme. Rendit hommage pour une place appelée Isguarn au vicomté de Narbonne ainsi que Mr. Catalan fait foi aux feuillet 580, liure 14 de ses mémoires de l’Histoire du Languedoc. Il était frère de Frotaim, évêque de Nîmes en 1010. De Frodolus, évêque du Puy ainsi que de Mrs de Sainte Marte et Catel dans son livre des évêques du Puy le rapportent de Géraldus, évêque de Nîmes qui succéda à Frotaim son frêre. D’Almerade et de Remond. Bernard, marquis d’Anduze IIIème du nom, seigneur de Sauve, d’Uzès et de Sommières, époux de Gersinde, fils de Pons, comte de Toulouse vivait en 980. En 1024, conjointement avec Gersinde, sa femme, et leurs enfants, évêques susnommés, firent don à l’évêché de Nîmes en 1024 qui est dans un livre intitulé Liber Page 8: honorum capituli. Il fut aussi marié avec Ermengarde qui devait être sa première femme suivant un acte d’un cartulaire de Saint Guilhem le Désert au feuillet 62. Il était frère d’Estienne Bermond seigneur de Sommières et de Pierre, seigneur d’Uzès. Bermond, seigneur d’Anduze, de Sauve, de Sommières et d’Uzès est signé en qualité de témoin dans le cartulaire de l’église de Nîmes intitulé comme est dit ci-dessus de l’année 941. Il bâtit à Uzès la tour qui y subsiste, appelée « Bermonde ». Celle qui est encore à Sommières qui porte le même nom. De lui sont issues trois branches. La première est celle des seigneurs d’Anduze et de Sauve par Bernard. La 2ème, celle d’Uzès par Pierre Page 9: La 3ème, celle des seigneurs de Sommières par Etienne Bermond. Pierre, seigneur d’Anduze, de Sauve, d’Uzès et de Sommières vivait en 980. Il en est fait mention dans la donation du château de Saint Martial faite par Bernard, évêque de Nîmes, qui y est dénommé « frater Petri Anduciamancis Domini » du 25 février de l’année VII de Louis Doutremur l’an 943 qui est dans ledit cartulaire « Liber Honorum Capituli ». Il est fait mention de ce bernard, évêque de Nîmes à la page 980 du livre des mémoires de l’histoire du Languedoc de Catel et dans celle des évêques de France de Sainte Marthe. Il y a méprise dans la date de la donation en ce que Bernard qui la fit était mort en 956 Page 10: Mais il n’a pas été le seul de sa maison évêque de Nîmes car il est remarqué par des mémoires que depuis Bernard qui l’était en 940 jusques en 1112, l’évêché de Nîmes avait toujours été dans la maison d’Anduze. Bernard IIème du nom, marquis de Gothie, comte d’Autun, naquit à Uzès le 21 avril 841 selon le manuel de Duodena sa mère. Il est fait grande mention de sa valeur à la page 56 de l’Histoire des comtes de Toulouse de Castel ainsi que dans les annales de Saint Bertin et dans l’Histoire de France d’Aymon et continue tant sur les mouvements qu’il se donna en 878 et 879 pour la vengeance de la mort de son père. Il eu de si puissants Page 11: ennemis qu’il perdit Autun et tout ce qu’il avait en Bourgogne. Ses descendants ont conservé en Septimanie de ce qu’il y avait avec le droit de souverain dans les places qui leur ont resté, comme il se vérifie par les statuts du pays Anduzien, d’Alès et de Sommières en ce qu’ils y faisaient battre monnaie et, par leurs alliances qui répondent à la grandeur de leur extraction. Bernard Ier du nom, duc de Septimanie, fils de Saint Guillaume épousa Duodana le 24 juin 823 ainsi qu’il se vérifie par le manuel qu’elle adressa à Guillaume IIème du nom, comte de Toulouse, son fils aîné, intitulé « Liber manuelis Duidena quem ad filium suum transmisse vovilletnum » dont Catel fait foi aux pages 57 et 61 de l’Histoire Page 12: des comtes de Toulouse qui est dans la bibliothèque des religieux de l’ordre de Saint Benoît à l’abbaye de la Grâce près de Carcassonne et dont du Tillet dans son recueil des Roys de France fait aussi foy. Saint Guillaume, comte de Toulouse, Ier du nom a fondé l’abbaye de Gellone appelée monasterium Gellonense et à présent de son nom Saint Guilhem le désert en mémoire de sa sainteté après des victoires signalées qu’il remporta. Il alla déposer ses armes sur le tombeau de Saint Julien dans l’église de Brioude et s’alla retirer en 806 dans le monastère de Gellone dans dans le diocèse de Lodève où il se fit religieux et y finit saintement ses jours et Page 13: son corps y gît. L’histoire sommaire de Sausa (?) est rapportée à la page 47 du livre I des comtes de Toulouse de Catel. La fondation de ladite abbaye est du 19 des calendes (de janvier ?) et de l’année 34 du règne de Charlemagne et la 4ème de son empire dans laquelle il est fait mention de ses parents et, entre autres de Bernard son fils. L’original en parchemin est au monastère de Saint Guilhem le Désert. Cet acte vérifie l’erreur qui est à la page 10 du 4ème volume de Moreri, imprimé en 1699, en ce qu’il y est dit à l’article de Narbonne (Guaimeri ?) investi par Charlemagne du titre de comte de Narbonne, était père de Guillaume, qui le fut aussi, qui est celui qui a fondé l’abbaye Page 14: de Saint Guilhem le Désert. Cet acte porte que Théodoric était père de guillaume et qu’Aldane était sa mère. Et la page 571 du même volume de Moreri confirme après Ezinard la charte de Sainte Marie Dorbieu. Et l’Histoire des saints de l’ordre de Saint Benoît à l’article de Théodoric que Théodoric, comte d’Autun et duc de Bourgogne était son père et Aldane sa mère. Page 15: Preuve que la seconde race de la Maison de Roquefeuil descend par Mahaut de Bourgogne, mère de Guillemette de Montpellier épouse de Raymond de Roquefeuil Ier du nom, de Robert de France duc de Bourgogne fils puiné de Robert, roi de France qui l’était du roi Hugues Capet suivant la généalogie rapportée dans l’Histoire de la Maison d’Auvergne de Justel à la page 224. Dans celle de la Maison de France par Sainte Marthe de la 3ème édition. Dans celle des deux de Bourgogne de Duchesne. Dans celle de David Blondel intitulé « Genealogia Franceia », de Moreri. Par ou se vérifie l’erreur que Marie de Montpellier épouse Pierre roi d’Arago fut fille de la duchesse Mathilde, fille d’Emmanuel empereur de Constantinople suivant ce qui est contenu dans le 4ème livre des mémoires de l’Histoire du Languedoc de Catel ou ou il est dit à la page 663 et 668 que le fils de Guillaume de Montpellier fils de Sibille fur marié avec la duchesse Mathilde, fille de Manuel Empereur de Constatinople car il est certain que cette Mathilde duchesse était fille de Hugues II duc de Bourgogne, de la Maison Royale de France, ainsi qu’il se prouve encore par la quittance que tant Raymond de Roquefeuil que Guillemette de Montpellier son épouse firent à Guillaume seigneur de Montpellier, IVème du nom, fils de Mathilde duchesse au mois d’octobre 1200 au feuillet 81 du registre de l’Hôtel de Ville de Montpellier. Chapitre IX page 224 de l’Histoire de la Maison d’Auvergne:
Page 16: Robert de France, Ier du nom, duc de Bourgogne, fils de Robert, roy de France. Helix de Semur son épouse. ↓ Henry de Bourgogne, mort avant son père Robert. Sibille de Bourgogne fille de Remont comte de Bourgogne et d’Helix de Normandie. ↓ Eudes Ier Duc de Bourgogne. Mathilde. ↓ Hugues IIème du nom, duc de Bourgogne. Mathilde de Turenne. ↓ Mahaut de Bourgogne mariée à Guillaume, seigneur de Montpellier. ↓ Guillemette de Montpellier mariée à Raymond de Roquefeuil Ier du nom, fils de Bertrand d’Anduze et d’Adalaÿs de Roquefeuil, seigneur de la deuxième race de la Maison de Roquefeuil. |
« Je n’arrive pas à concevoir une façon de manager sans affectif ! » affirme Max de Roquefeuil.
Max de Roquefeuil, directeur général de l’organisme de formation Proméo (en Picardie) vient de publier « Félix le manager », une fiction dans laquelle il dévoile ses astuces pour faciliter la vie de chacun en entreprise.
« Ce livre, c’est un projet personnel, que j’ai écrit pendant mes vacances, parce que je suis passionné par le management. » nous confie Max de Roquefeuil, le directeur général de Proméo — organisme spécialisé dans la formation des jeunes en alternance et la formation continue des salariés et des dirigeants d’entreprise — en Picardie.
Notre cousin Max vient de publier, aux éditions Mareuil, son premier ouvrage, « Félix le manager ». Une fiction racontant les découvertes d’un jeune manager qui prend ses fonctions et se trouve confronté à toute une série de situations et de problématiques.
« Ce n’est pas un livre doctoral sur le management, prévient Max de Roquefeuil. La plupart sont très techniques et l’on n’y comprend rien! Ce livre est plutôt fondé sur mon expérience, des anecdotes que j’ai vécues, des témoignages et les contacts que j’ai au quotidien avec des managers, des formateurs. A Proméo, je dirige une équipe de 500 personnes et je crois avoir accumulé une réelle expérience dans ce domaine. »
Divisé en dix chapitres thématiques, l’ouvrage recense les écueils que peut rencontrer un manager et chaque partie se conclut par des conseils et astuces pour surmonter ces difficultés.
« C’est surtout un livre qui s’adresse à tous, et pas seulement aux managers ou chefs d’entreprise, insiste l’auteur. Le management, c’est d’abord une question de bon sens et c’est ce que j’essaye de rappeler. Beaucoup d’experts du sujet considèrent qu’il ne faut pas mêler l’affectif à la conduite d’une entreprise. Pour ma part, je n’arrive pas à concevoir une façon de manager sans affectif! De toute façon, pour moi, le management n’est pas une science exacte, on en apprend chaque jour davantage. »
Un livre vraiment rafraîchissant pour tous les dirigeants et les managers confirmés, enthousiasmant pour tous les étudiants ou futurs managers et riche d’enseignements pour chaque salarié qui vise une meilleure relation avec son responsable direct.
Références et description de l’ouvrage:
Jean Melchior (II) de Roquefeuil reçu au New Orleans Country Club par l’amiral Skid Masterson, président général des Cincinnati
et par Scott Monsted, président de l’association Cincinnati de Louisiane et sa femme Mme Mary Monsted
L’évènement fait l’objet d’un article dans la presse locale le Times-Picayune: