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Article publié par le Midi Libre le 29/01/2021
Village vigneron depuis le XIIe siècle, Vendémian, appelé alors « Vendimiano », garde l’empreinte de ce passé viticole. Voici donc l’histoire pas ordinaire de ce bourg bâti sur un petit plateau de la vallée d’Aumelas, dont la vie et l’évolution ont été marquées par la présence des rois de Majorque, des Guilhem de Montpellier et de la famille de Roquefeuil possédant également la vicomté d’Aumelas.
Il s’agit d’un village serré autour de son château, bien à l’abri à l’intérieur de ses remparts, qui va se développer au fil des siècles. La monoculture viticole du XIXe siècle va transformer sa physionomie. En effet, du quadrangulaire durant plusieurs siècles (XIVe-XVIIIe), on va passer à un hameau étoile au XIXe siècle.
Ainsi, durant sept siècles, la vie locale s’est organisée à l’intérieur des remparts et au-delà. L’histoire démontre comment Vendémian laisse apparaître quatre grands cycles de développement : d’abord, le XIIe, avec le château et les maisons serrées tout autour; le village est alors un quadrangulaire de 40 x 40 m. La deuxième étape va se dérouler à la fin du XIVe avec la construction de maisons et d’une fortification autour du noyau primitif. La troisième s’étale du XVIIIe au XIXe, on assiste à la généralisation de la monoculture de la vigne, ce qui donne une apparence nouvelle et, enfin, la dernière phase aura lieu au XIXe. Elle sera marquée par le développement du village au-delà des boulevards.
Mais revenons au tout début. En 1130, partiellement, les terres de Vendémian sont vendues à Guilhem d’Aumelas. Le bourg reste sous son égide jusqu’en 1197, puis il appartiendra à la maison des Guilhem de Montpellier jusqu’en 1349. Dans la seconde partie du XIVe, Arnaud de Roquefeuil, vassal du roi de France (Philippe VI de Valois), reçoit la seigneurie de Vendémian. À partir de ce moment, les habitants construisent une enceinte de forme carrée flanquée de quatre tours, aménageant deux portes pour la circulation des hommes et des animaux. La porte Notre-Dame témoigne toujours de ce passé. Les remparts sont aménagés de meurtrières.
Comme les temps ne sont pas sûrs, de nombreux brigands investissent les villages pour piller et tuer. Chaque soir, les hommes se replient et les animaux sont rentrés à l’intérieur de l’enceinte. En même temps, pour les protéger, une sorte de milice locale s’organise. à tour de rôle, les habitants font des rondes nocturnes en arpentant les remparts. À la moindre anomalie, l’alerte est donnée et tous s’arment pour se défendre.
Vignes et prospérité
Catherine de Roquefeuil hérite de son père de la baronnie du Pouget en 1395 et, jusqu’à la Révolution, Vendémian dépendra des barons du Pouget. Jusqu’au XVIIIe siècle, la vie s’écoulera ainsi. Petit à petit, les champs sont transformés en vignes, ce qui ouvre sur une certaine prospérité économique du village, comme en témoignent encore aujourd’hui les maisons construites à cette époque. Les viticulteurs se spécialisent alors dans la culture du raisin de table, comme le chasselas et le servant. Cette tradition va se perpétuer jusqu’à nos jours.
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(Fin de l’article du Midi Libre)
La porte Notre Dame dans les murailles de Vendémian
La grande muraille de Vendémian
Si une portion de la grande muraille du XIVe siècle se dévoile aisément au flan de la porte Notre-Dame, le visiteur pressé aura sans doute de la peine à repérer les autres éléments de cette enceinte qui dessine un quadrilatère irrégulier d’environ 139 x 122 m et qui comporta six tours et deux portes. Habitué aux murailles dégagées de la Couvertoirade, de La Cavalerie ou de Sainte-Eulalie il sera sans doute un peu plus déconcerté.
Au lendemain de la Révolution en effet, les Vendémianais ont eu hâte de s’extraire de la carapace médiévale et ont mutilé ce vieux mur érigé par les seigneurs de Roquefeuil. Ils ont percé de toutes parts des ouvertures et surtout, une fois les fossés comblés, ils ont adossé de nouvelles habitations contre la fortification.
Ainsi ennoyée, on devine plus qu’on ne la voit l’enceinte médiévale du côté extérieur. Mais le visiteur qui prendra le temps de pénétrer dans le vieux village et qui saura suivre l’ancien chemin de ronde découvrira alors des pans entiers de cet ouvrage très bien conservé au Nord-Ouest et au Nord-Est. Ici, le mur atteint jusqu’à 7m. de hauteur, conserve des meurtrières basses et un escalier d’accès au sommet de la courtine. La réfection en cours du revêtement de la rue du « chemin de ronde » facilitera dès lors au visiteur cette plongée dans le Moyen Age.
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Extrait d’un article de Mme Laura Bayoumy paru dans la Gazette de la Manche.
Dans son message, la secrétaire d’État a rappelé qu’il y a 75 ans, au printemps 1945, 700 000 hommes, femmes et enfants étaient regroupés dans ce qui restait de l’univers concentrationnaire et génocidaire nazi à l’agonie.
« La moitié d’entre eux devait périr, notamment dans les marches de la mort, avant que les armées alliées, dans leur progression, n’ouvrent enfin les portes des camps sur une insoutenable vision d’horreur. »
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Chaque année, au monument aux morts de Saint-James (Manche), les participants rappellent la destinée de quelques Saint-Jamais.
En raison de la crise sanitaire Covid-19, la commune de Saint-James (Manche) n’organisera pas sa commémoration comme elle le fait habituellement. Cependant afin de marquer comme il se doit ce 75e anniversaire célébrant la fin de la Seconde Guerre mondiale, une cérémonie est … prévue au monument aux morts, vendredi 8 mai, à 11 h.
Y seront présents : deux élus (le maire de la commune nouvelle et de la commune déléguée), un porte-drapeau ainsi qu’un représentant des associations patriotiques. Ces derniers défileront ensuite vers le cimetière pour procéder à un dépôt de gerbe. De leur côté, les citoyens sont invités à marquer un moment de recueillement en l’honneur de toutes les victimes de ce conflit.
Charte au nom de CHARLES VII (1403-1461) Roi de France datée du 20 octobre 1456.
Document sur vélin oblong in-fol., fragment de sceau de cire brune; en latin.
Charte concernant Jean de ROQUEFEUIL («Rocafolio»), fils et héritier d’Antoine de Roquefeuil.
On nous informe qu’une vente d’objets ayant appartenu à des Roquefeuil doit avoir lieu entre les 7 et 10 mars 2020 en l’étude Dupont& Dupont à Morlaix.
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Lot n°530 FRANCISCO de TOLEDO. L'Instruction des prestres, qui… |
Lot n°67 Rare suite de trente-quatre assiettes en porcelaine.… | Lot n°527 Aubusson. Verdure Fin du XVIIe siècle, début du… | Lot n°527 Aubusson. Verdure Fin du XVIIe siècle, début du… |
Est. : 120 – 150 €
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Est. : 8 000 – 12 000 € | Est. : 3 000 – 5 000 € | Est. : 3 000 – 3 500 € |
Vente le 07/03/2020
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Vente le 09/03/2020 | Vente le 10/03/2020 | Vente le 10/03/2020 |
Notre cousin Hubert de Roquefeuil, ex-PDG de Neovia, vient de prendre la tête de Plimico Foods Corporation, filiale agroalimentaire du fonds d’investissement Aboitiz Equity Ventures.
Il s’agit de l’une des plus grandes minoteries des Philippines, exportant notamment vers le Vietnam, la Thaïlande, la Malaisie, le Myanmar et Hong Kong. Chacun se rappelle qu’Hubert est diplômé d’Unilasalle, qu’il a exercé pendant quatorze ans au sein d’Ecolab avant de présider l’activité « agrofourniture » du groupe Roullier pendant quatre ans. Il a ensuite dirigé Neovia pendant plus de huit ans tout en étant responsable des activités internationales du groupe Invivo.
MARIAGES.
L’église Saint-Pierre de Chaillot avait peine à contenir la foule nombreuse et élégante qui, hier, s’y trouvait réunie, à l’occasion de la célébration du mariage de Mlle Charlotte Oudinot de Reggio, fille de la duchesse de Reggio, née Cormenin, avec le vicomte Pierre de Roquefeuil, fils du comte de Roquefeuil et de la comtesse, née du Corail.
Les témoins étaient, pour la mariée le vicomte de Cormenin, son oncle, et le marquis de Quinsonas, son cousin germain; ceux du marié étaient le marquis de Garidel, garde général des forêts, et le vicomte de Sèze, chef- de bataillon au 76° régiment d’infanterie, remplaçant le comte de Sèze, empêché.
La messe a été dite par le curé-doyen de Saint-Fargeau (Seine-et-Marrie) et la bénédiction nuptiale donnée par l’abbé Cordonnier, vicaire à Neuilly, qui, après une allocution des plus touchantes, a transmis aux nouveaux époux la bénédiction apostolique que le Saint-Père avait daigné leur envoyer. La jeune mariée a été conduite à l’autel par son frère le duc de Reggio.
Venaient ensuite dans le cortège :
Vicomte Pierre de Roquefeuil et comtesse de Roquefeuil, sa mère M. de Saint-Martin-Valogne et duchesse de Reggio, comte de Roquefeuil et comtesse de Rouzat, marquis de Quinsonas et Mme de Saint-Martin-Valogne, vicomte de Cormenin et marquise de Quinsonas, comte Paul de Quinsonas et Mlle de Saint-Martin-Valogne; marquis de Garidel-Thoron et Mlle de Roquefeuil-Pradt, vicomte de Sèze et marquis de La Moussaye, M. F. de Roquefeuil et Mlle de La Rochefoucauld, M. Grandet et Mlle de Roquefeuil, M. G. de Roquefeuil et Mlle de Crépy, comte de Roquefeuil-Pradt et comtesse Paul de Quinsonas, marquis de La Rochefontenilles et Mlle de Quinnas, marquis de Chavagnac et comtesse de Castelbajac, baron de Belmiy et Mme de Calmels-Puntis, comte de Castelbajac et vicomtesse de Bagneux, vicomte de Bagneux et comtesse Alfred de La Rochefoucauld, comte Alfred de La Rochefoucauld et vicomtesse de Saint-Matieu, M. Bulla et baronne de Sylvestre, M. de Mérona et Mme Bulla, comte de Waresquiel et Adèle de Sylvestre, comte de Laurençay et Mlle de Cabrières, vicomte de Montrichard et Mme de Mémna, vicomte d’Aurelle Montmorin et Mlle de Cabrières.
Pendant la cérémonie, la maîtrise, sous la direction de M. Letorey, le distingué maître de chapelle, a exécuté le beau programme suivant :
Marche des Prêtres dans Alceste de Gluck. Deus Abraham Haendel, Salve regina C.A., Panis angelicus C.A., Sedenti in Trono de Gounod, Notre père Düsser, Alleluia du Messie de Haendel, Hymne nuptial Cte de Sèze
La quête a été faite par Mlle de La Rochefoucauld accompagnée de M. Fulcran de Roquefeuil, et par Mlle de Roquefeuil, au bras de M.Grandet.
La jeune mariée portait une ravissante toilette en charmeuse très souple avec un grand manteau de vraie dentelle le corsage et l’écharpe également en vraie dentelle. La duchesse de Reggio avait une robe en radium gris un peu fumé, avec broderies en argent vieilli. Mme de Saint-Martin-Valogne portait une robe en mousseline de soie noire, sur fond gris, avec un grand manteau de dentelle noire brodée. Mlle de Saint-Martin avait une robe en radium vert changeant, avec broderies même ton sur dentelle.
Ces toilettes, d’une ligne simple et nette, et d’un allant parfait; sortaient de chez Ney soeurs.
Après le très long défilé à la sacristie, où se retrouvaient presque tous les amis et les donateurs que nous avons cités avant-hier à la réception de contrat, la duchesse de Reggio a donné un lunch intime dans ses salons de l’avenue Marceau.
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Extrait tiré de :
Titre : Le Gaulois : littéraire et politique
Éditeur : (Paris)
Date d’édition : 1908-02-21
Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication
Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication
Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication
Type : publication en série imprimée
Langue : Français
Description : 21 février 1908
Description : 1908/02/21 (Numéro 11087).
Description : Note : supplément pages 5 et 6 « Académie Française ».
Expatrié pendant une décennie à Shanghai, Guillaume de Roquefeuil lance Europass à son retour en Europe, pour accompagner les visiteurs chinois pendant leur voyage. Son idée ? Reproduire leur écosystème numérique à l’étranger. “Nous sommes digital, mobile, et surtout chinois.” Ainsi en France, un voyageur peut par exemple continuer à utiliser le service de paiement mobile WePay du géant numérique Tencent pendant son séjour sur le Vieux continent.
Trois ans après son lancement, la jeune start-up a validé la raison d’être de son service et son modèle économique. Conviée parmi une quinzaine de start-up dans la délégation du Premier ministre Édouard Philippe lors d’un voyage en Chine en juin dernier, Europass entend désormais accélérer sur son marché.
Chers cousins,
Il y a deux cents ans, Camille de Roquefeuil-Cahuzac (1781-1831) revenait à Bordeaux à bord du navire «Le Bordelais » armé par Balguerie Junior après un périple extraordinaire de 1816 à 1819 autour du monde. Fait exceptionnel pour l’époque, il ne perdit aucun homme pendant cette aventure qui l’amena à découvrir Valparaiso, les Galápagos, San Francisco, les îles Marquises, Hawaï…
Une exposition est programmée à Bordeaux du 18 février au 6 mars 2020 dans une superbe salle prêtée par la Mairie, la Salle Mably. Elle retracera l’épopée de ce grand marin à l’aide de panneaux explicatifs, de cartes, d’objets, de maquettes… (Cf. le dossier de presse en pièce jointe). Tout ce travail a été réalisé par quelques passionnés de marine dans le cadre du Collectif Bordeaux Marinopole qui ont été enthousiasmés par l’exploit maritime de Camille. C’est cette même équipe qui a créé le Musée de l’Histoire Maritime de Bordeaux (https://www.museehistoiremaritimedebordeaux.fr/) car, véritable hérésie, Bordeaux, n’a plus depuis des années de Musée de la Marine !!!
Vous pourrez feuilleter ci-dessous, la plaquette décrivant ce beau projet d’exposition. Plusieurs sponsors dont Balguerie se sont déjà engagés pour participer au financement de cette exposition sur un budget global de 32.000 Euros. Mollat, la plus grande librairie indépendante de France à Bordeaux, s’associe également à cette exposition. Pour boucler cette opération il reste à trouver 15.000 Euros, impérativement avant le 30 novembre prochain. Les dons, à faire parvenir à Bordeaux Marinopole, 31 rue Borie, 33000 Bordeaux, bénéficient de la réduction fiscale de 60% (mettre la mention « exposition Camille » au verso de votre chèque).
Nous vous proposons, chacun selon vos souhaits, de participer à la reconnaissance d’un Roquefeuil, très grand marin de France. Si chacun s’engage à minima pour 50 Euros (soit 20 Euros après déduction fiscale) cette exposition se réalise. Tout montant supérieur est bien entendu le bienvenu ! N’hésitez pas à en parler en famille ! Ce beau projet est l’occasion pour toutes et tous de prouver une fois de plus notre fierté d’appartenir à cette grande famille !Nous comptons donc sur votre engagement familial !
Martin de Roquefeuil-Cahuzac,