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  • Roquefeuil-Infos n°59 – Décembre 2020.

     

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  • 20 octobre 1456 – Charte en latin au nom de Charles VII concernant Jean de Roquefeuil («Rocafolio»), fils et héritier d’Antoine de Roquefeuil.

    Charte au  nom de CHARLES VII (1403-1461) Roi de France datée du 20 octobre 1456.

    Document sur vélin oblong in-fol., fragment de sceau de cire brune; en latin.
    Charte concernant Jean de ROQUEFEUIL («Rocafolio»), fils et héritier d’Antoine de Roquefeuil.

     

    Charte au nom de CHARLES VII concernant Jean de ROQUEFEUIL
    20 octobre 1456 – Charte au en latin nom de CHARLES VII concernant Jean de ROQUEFEUIL

     

    Charte au nom de CHARLES VII concernant Jean de ROQUEFEUIL
    20 octobre 1456 – Charte au en latin nom de CHARLES VII concernant Jean de ROQUEFEUIL (verso).
  • Généalogie Roquefeuil – Cabinet d’Hozier

     

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  • Dossiers bleus – Extraits – familles de Roquefeuil d’Anduze, de Versols et de Blanquefort

     

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  • Histoire Généalogique des Roquefeuil par Fulcran de Roquefeuil – Récapitulatif des ajouts et corrections à apporter à la première édition.

    Toute première édition d’un ouvrage aussi important que l’Histoire généalogique des Roquefeuil qui compte 548 pages  comporte des coquilles qui ont pu échapper à la vigilance des relecteurs.

    Vous trouverez ci-dessous les corrections et ajouts à effectuer dans chacun de vos exemplaires.

    Attention: L’index reprend la page des têtes de paragraphe.

    • page 30: Troisième ligne Dourbies et non Dourbie.
    • page 65: note 186 : Il se peut aussi que la femme (et non la fille) d’Odillon Guérin ait été Raybaude Pelet d’Alès et non pas Raimbaude d’Anduze.
    • page 96: Dernière ligne Dourbies et non Dourbie.
    • page 97: Ligne 9 Dourbies et non Dourbie.
    • page 125: § IV HUGUES … Remplacer d’Alaïs (alias Taleza) de Gensac, par d’Alaïs (alias Taleza) de Bergerac de Gensac.
    • page 133: La branche de La Salle Padiès est issue de celle de Padiès.
    • page 142: Avant-dernière ligne Remplacer quoiqu’il en soit par quoi qu’il en soit.
    • page 156: § VII ANTOINE-ALEXANDRE … Dourbies et non Dourbie.
    • page 171: MAINTENUES : 4 juillet 1633 Alphonse de ROQUEFEUIL de LA SALLE, par la COUR DES AIDES DE BORDEAUX.
    • page 183: § VI Noble MELCHIOR … Bourguine de Roquefeuil, veuve de noble Jean de Grégoire ( » feu monsieur de Lambrandès « ), à Mende (48) le 22 7 1677 [1 MIEC 095 / 4, vue 54 / 132]. Le contrat de mariage de Jean de Grégoire le 12/08/1619 avec Bourguine de Roquefeuil est passé chez me Brunel de Langogne (48) : ce notaire n’est pas aux AD48.
    • page 194: § XVI JEAN-MELCHIOR … Jean Melchior fut chevalier de la légion d’honneur à 30 ans et non à 27 ans.
    • page 194: Emilia Rampon n’a pas racheté vers 1886 le Bousquet, c’est son père Jean Eugène Rampon qui l’avait fait le 12 octobre 1874.
    • page 194: note 963, les Martinaud habitaient villa Chantilly à Montauban.
    • page 195: § XVI JEAN-MELCHIOR … Bénédicte est née à Parthenay et non à Meknès au Maroc.
    • page 195: § XVII DOMINIQUE… Jean-Melchior (II) est né le 9 décembre 1989 et non 1990. Ajouter : d’où : – 1 Joseph, né le 15 août 2019 à Paris 15e
    • page 195: § XVII DOMINIQUE… Adélaïde, Jean-Melchior, Diane et Henry sont nés à Paris XIV et non XV.
    • page 196: C’est 5 Raymond qui acheta le Bousquet en 1891, le paragraphe concenant le Bousquet doit être décalé vers la droite.
    • page 196: C’est Henri de Lanzac de Montlogis (1866-1930) qui fut propriétaire du Bousquet et non son frère Charles.
    • page 204: § – XVII. HUGUES… 3 Gaétan (Pierre,Marie), né le 6 mars 2020 au Chesnay (Yvelines),et Baptisé le 15 mars suivant à Saint-Cyr-L’École (Yvelines).
    • page 205: lire Boizard et non Boisard
    • page 207: § – XVII. ARNAUD … erreur avec la génération XVII……c’est la génération XVI.
    • page 208: § XVI HENRI … Guillaume alias Guillermo est né à Managua au Nicaragua et non au Honduras.
    • page 208: § – VI. LOUIS … erreur avec la génération VI……c’est la génération XVI.
    • page 208: § – VI. LOUIS … Lucas est né à Clermont-Ferrand, avec un « o ».
    • page 209: § XVII CHRISTOPHE … Christophe et Catherine se sont marié paroisse Saint-Séverin et non Saint-Sernin à Paris.
    • page 215: § XVIII YVES … Yves de Roquefeuil décéda le 6 août 2016 à Paris 10e.
    • page 220: § XVI Jean … Jean de Roquefeuil est chevalier de la Légion d’honneur.
    • page 220: § XVI DOMINIQUE … Dominique décéda le 22 juillet 2019 à Ploubazlanec (Côtes-d’Armor). La cérémonie religieuse a été célébrée le 25 juillet suivant en l’église de Bouère (Mayenne).
    • page 220: § XVI DOMINIQUE … Éric de Roquefeuil Montpeyroux, épousa Marie-Geneviève Gallard, fille d’Émile et de Geneviève Brebion , le 14 août 2019, en l’église Notre-Dame de Bonne Nouvelle de Paimpol (Côtes-d’Armor).
    • page 224: § XVI BERENGER … Sybille et non Sibylle, c’est mariée le 16 mars 1991 et non le 12.
    • page 224: § XVI BÉRENGER … Bérenger ne décéda pas à Nîmes où il fut inhumé mais à Valence (Drôme).
    • page 225: § XVI BERNARD … Hubert Motais de Nabonne décéda le 23 juillet 2019 à Morlaix (Finistère).
    • page 231: Première ligne 6 Béatrix dite Béatrice de Roquefeuil Montpeyroux femme de Pierre de Cugnac, décéda le 29 mars 2019, la cérémonie religieuse eut lieu le 4 avril 2019 en l’église Saint-François-Xavier à Paris 7e.
    • page 231: § XVI JEAN … Jacques Marbehant (et non Marbéhan) décéda le 30 juin 2019.
    • page 231: § XVII GONZAGUE … 2 Nathanaël épousa Clara Goupy, fille de Nicolas et de Christine (née Rogier) 24 août 2019 en l’église Saint-Martin de Gouzon (Creuse).
    • page 233: § XVII CHRISTIAN … lire « Laborde Barbanègre » et « Saugnac-et-Cambran » d’où : 1 Éléonore, née le 10 décembre 2019 à Bordeaux (Gironde).
    • page 234: § XVI BERTRAND … Il décéda décéda le 7 avril 2019, la cérémonie religieuse eut lieu le 12 avril suivant en l’église Saint-Louis-des-Chartrons, Bordeaux Gironde.
    • page 235: § XVII YANN … 2 Clémence de Roquefeuil Montpeyroux épousa Tanneguy de Vautibault, fils de Benoît et de Béatrice (née Roche) le 27 juillet 2019, en l’église Saint-Jean de la Chaîne à Châteaudun (Eure-et-Loir).
    • page 238: § XVI. TRISTAN … 2 (Gracianne….. mariée le 22 avril 1978 à Villers-en-Arthies (et non pas Villiers).
    • page 239: § – XVII. YANN … 1 – Till ( au lieu de Thil ) né le 23 mars 1996 240 § XV Max … Gilles di Pace décéda le 13 août 2013, cérémonie religieuse a été célébrée le 16 août 2019, en l’église Saint-Pierre-ès-Liens de Préchac (Gironde).
    • page 242: § XVII Loïc … 2 (Gilonne) Léonore épousa Victor Gaeremynck, fils de Jean et de Marie Élisabeth (née Gagneux) , le 20 juillet 2019 en l’église Saint-Pierre de La Sauve Majeure (Gironde).
    • page 242: § XVII LOÏC … 3 Émilion épousa Daphné de Lencquesaing, fille d’Emmanuel et de Valérie (née Le Proux de La Rivière), le 7 septembre 2019 en l’église Saint-Pierre de La Sauve Majeure (Gironde).
    • page 242: § XVII LOÏC … 4 Elvire (Aymardine) épousa Paul-Henry Barth, fils d’Antoine et de Béatrice (née Nérot), le 1er juin 2019 en l’église Saint-Pierre de La Sauve Majeure (Gironde).
    • page 277: § XV VICTOR … 2 Marie Amélie, décéda le 5 décembre 2019 278 § XVII HUGUES … Claire épousa Étienne Vulin, fils de Dominique et de Chantal (née Olivier), le 24.
    • page 282: § XIII TOUSSAINT de Roquefeuil avec un « f ». 0.
    • page 290: § XVI JEAN-FRANÇOIS … Il décéda le 16 février 2019 à Saint-Jean-de-Verges (Ariège), la cérémonie religieuse eut lieu le 20 février à Escosse (Ariège).
    • page 297: 2 Alphonse épousa Marguerite de Madailhan (sans Lesparre) fille de Marc et d’Isabeau de Parreau, par contrat du 15 octobre 1629 au château de Couyssels, à Roquedor (Tarn-et-Garonne):. Le mariage devait avoir lieu à l’église Catholique (Maurice Campagne, Histoire de la maison de Madaillan, 1076 à 1900).
    • page 297: 2 Alphonse et sa femme Marguerite de Madailhan furent maintenus nobles par sentence d’élus, confirmée par la cour des aides de Bordeaux le 4 juillet 1633 (AD 33, 2 B 90).
    • page 297: 3 Alphonse (fils de 2 Alphonse) fut marié à Marguerite de Geneste. Ils moururent en 1679 à Cogulot (Dordogne) respectivement les 31 mars et 27 août. Il figure dans un état des instances de la recherche de la noblesse de la cour des aides de Paris entre 1662 et 1664 (AN Z1a 407).
    • page 298: 10 Marc-Antoine reçut du roi le don d’une source d’eau minérale à Cransac (Aveyron) en octobre 1661 (AN O1/11).
    • page 314: § XIV JACQUES (JOSEPH) GERMAIN baptisé Antoine Germain !
    • page 333: § XIV (ALPHONSE) JULIEN (ERNEST) 2 (Jean,Abel) Alphonse décéda à Toulouse (Haute-Garonne) le 6 septembre 1989.
    • page 334: § XIV HENRI … 2 Yvette, elle décéda à Rullac-Saint-Cirq (Aveyron) le 21 septembre 1906.
    • page 334: § XIII (JEAN, BATISTE) FÉLIX 6 (Florine) Germaine elle décéda le 22 juin 1982 à Sète (Hérault).
    • page 335: § XV HENRI … 2 Yoland … il décéda à Centrès (Aveyron) le 4 avril 2014.
    • page 347: § XV LOUIS … 3 Camille Le Bourdon décéda le 27 décembre 2018 au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), la cérémonie religieuse fut célébrée en l’église Saint-Martin.
    • page 348: XVI OLIVIER … Isabelle Renée-Bazin est décédée le 7 août 2014 et non 1944.
    • page 354: § XV ARNAUD … Arnaud et François son frère furent arrêtés par les Allemands à Boucéel le 9 juillet 1944. Le bombardement d’un pont stoppa le train qui les envoyait en déportation. Ils furent ainsi sauvés de celle-ci. Arnaud à partir de l’âge de 6 ans réalisa une bande dessinée de toute sa vie. Un film en fut tiré pour FR3 Normandie, et devait passer à la demande du président Macron sur la chaîne nationale en novembre 2019.
    • page 355: § XVI PIERRE … 1 Bruno est né le 10 Juillet 1982, et non 1981.
    • page 355: § XVI RÉGIS 1 Ian à un fils Nils né vers 2000.
    • page 358: § XVI ALAIN… Christian Le Cordier de Bigars de La Londe et non Christophe de La Londe.
    • page 365: 6 Odette Branko Prpic décéda le 10 mars 2019.
    • page 389: § XVI HUBERT … il décéda le 21 août 1988, à Valence ( Drôme).
    • page 389: § XV MAXIME … 1 Raymonde (Blanche, Émilienne) née le 26 avril 1913, à Paris 19, Elle décéda le 02 avril 2005, à Bielefeld en Allemagne (Allemagne), mariée le 1er février 1936 à Georges Bérard à Conflans-Sainte-Honorine 2 Jacqueline Marcelle, née le 22 octobre 1916, à Paris 14e, elle épousa le 12 août 1930 Émile Édouard à Conflans-Sainte-Honorine, elle décéda le 02 novembre 2012, à Louveciennes (Yvelines).
    • page 441: avant § XIII Noble JEAN … Claude de Roquefeuil semble bien avoir eu de Marie Cifre, une fille Jeanne, mariée à Pol Roquefeuil en 1616 (cf. 486).
    • page 447: § XIV PIERRE … 2 Louis, décédé le 21 janvier et non le 21 octobre, selon Hubert de Vergnette. Il pourrait s’agir en réalité de Louis, novice à l’abbaye Saint-Sauveur de Lodève, décédé paroisse Saint-Fulcran à Lodève le 2 janvier 1706 (vue 327/485).
    • page 477: Ajouter à la fin Non rattaché Sebastián de Rocafull 1618-1656, mort à Bruxelles, mathématicien cité par Pascal, ingénieur militaire (Source Wikipédia).
    • page 480: Ligne 11 Remplacer quoiqu’il en soit par quoi qu’il en soit.
    • page 486: § II POL… La lecture difficile du contrat de mariage semble bien indiquer que Jeanne de Roquefeuil est la fille naturelle de Claude, et de Marie Cifre, plutôt que Cistre.
    • page 493: § XI PATRICE … 2 Brice Roquefeuil était ambassadeur de France à Panama début 2019.

     

  • Décembre 2018: L’Histoire généalogique des Roquefeuil est parue.

    Décembre 2018: L’Histoire généalogique des Roquefeuil est parue.

     

    Fulcran de Roquefeuil, notre généalogiste familial, vient d’achever la toute première édition de « l’Histoire généalogique des Roquefeuil» !

    C’est un grand évènement et une magnifique réalisation !

    Pour ceux qui n’ont pas déjà acquis ce livre lors de la dernière Assemblée générale de l’Association « Maison de Roquefeuil Blanquefort », mais qui souhaiteraient s’en procurer un ou plusieurs exemplaires, il est encore possible de passer commande! Vous recevrez un mail de l’association « Maison de Roquefeuil-Blanquefort » et un formulaire électronique pour passer commande.

    Note de Lecture :

    La parution de « l’Histoire généalogique des Roquefeuil » est un évènement d’une grande importance pour notre famille, car un tel ouvrage manquait.

    Les généalogies Roquefeuil sont nombreuses mais souvent fort anciennes et toujours partielles. On les trouve, par exemple, dans les collections d’Hozier ou dans les nobiliaires de Barrau, de Jougla, de Courcelles ou de la Chesnay Desbois. Ces livres et documents sont conservés aux archives nationales et à la Bibliothèque Nationale de France. Toutes ces généalogies n’ont pas été assemblées, unifiées et mises à jour avec le temps tandis que notre famille s’est accrue considérablement depuis leur publication.

    Nous connaissions aussi les travaux du colonel Daupeyroux et surtout ceux, très précieux, de l’oncle Bernard de Roquefeuil-Cahuzac (notamment : « La Belle Histoire de Roquefeuil contée à nos enfants » ou « l’Appel de la mer »). Ces ouvrages passionnants sont certainement à classer dans la catégorie des œuvres didactiques sur la « Geste » des Roquefeuil et ils constituent, plus qu’une généalogie, un récit hagiographique sur les personnages les plus remarquables de notre famille.

    Avec l’œuvre de Fulcran, nous entrons dans un registre sensiblement différent : celui de l’impartialité et du caractère quasi scientifique des œuvres historico-généalogiques modernes : le style est d’une sobre neutralité, les sources sont systématiquement citées, le contexte est rappelé et une prudence de bon aloi préside lorsqu’il s’agit de formuler des hypothèses.

    Il est vrai que Fulcran n’en est pas à son coup d’essai : sa culture historique est considérable et sa connaissance des règles nobiliaires de l’ancien régime est reconnue. Il a déjà publié en 2005 « Anoblissement et Révocation de la noblesse aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles » (P. du Puy éditeur – ISBN : 2-908003-28-7). Il est l’auteur de nombreux articles dont certains très appréciés parus dans Roquefeuil-Infos. Il est enfin membre de la commission des preuves de l’ANF et à ce titre astreint et accoutumé à la plus grande rigueur.

    Ce livre est un immense travail, une somme : 548 pages de texte au format A4, 25 pages de table des matières, 2475 citations et notes de bas de page et plus de 2800 entrées d’index. C’est tout une vie de labeur qui incorpore, qui plus est, les recherches de tous les généalogistes familiaux et notamment, la préface en témoigne, les travaux et archives de feu l’oncle Édouard de Roquefeuil-Anduze et ceux de M. Guy Gintrand, grand spécialiste des archives d’Aveyron et du Tarn qui maîtrise tous les documents qui s’y trouvent concernant les Roquefeuil.

    L’ouvrage se propose de répertorier toutes les personnes ayant porté le nom de Roquefeuil.

    Il détaille méticuleusement et sans omettre aucun fragment les généalogies des trois grandes familles de Roquefeuil qui se sont succédées :

    • les Roquefeuil « anciens »,
    • les Roquefeuil-Anduze
    • les Roquefeuil-Blanquefort.

    Concernant les Roquefeuil-Anduze, il développe incidemment la généalogie de la Maison d’Anduze qui est du plus grand intérêt historique.

    De même tous les rameaux naturels, qu’ils soient légitimés ou illégitimes, des Roquefeuil-Anduze et des Roquefeuil-Blanquefort (vous serez surpris de constater combien ils sont nombreux !) sont scrupuleusement recensés.

    On trouve enfin des développements sur les familles tierces, parfois très prestigieuses, ayant porté un temps les titres de barons ou marquis de Roquefeuil, ainsi que sur les familles ayant, à la suite d’un mariage avec une Roquefeuil, accolé ce nom à leur propres patronymes et, pour finir, les biographies souvent rocambolesques de quelques réels imposteurs ayant « emprunté » notre nom.

    Certes, de l’aveu même de son auteur, l’ouvrage est une généalogie avec sa rigueur et ses renvois si caractéristiques d’une génération à l’autre. Pourtant, s’il ne constitue pas un roman que l’on lira d’un trait, les développements biographiques sont très nombreux et nous font voyager avec passion d’une époque à l’autre.

    Gloires, honneurs, fortunes mais aussi revers, désastres, disgrâces et vicissitudes familiales sont rapportées avec le talent d’un auteur qui maîtrise ses sources.

    Les ravages des épidémies, des maladies, des guerres, des révolutions rappellent à notre génération, qui n’a connu que la paix et le progrès, combien le sort des familles, même aussi nombreuses que la nôtre, est fragile.

    La Roche Tarpéienne est proche du Capitole. Tel ancêtre brave et talentueux promis au plus brillant avenir est brutalement tué lors d’une campagne. Telle branche fameuse s’éteint faute d’héritiers. L’argent peut manquer soudain aux aînés comme, plus régulièrement, aux cadets et la déchéance guette telle ou telle branche illégitime. Quel maëlstrom que l’histoire de la France et des familles françaises !

    Cet inventaire de la longue chaîne des Roquefeuil qui se sont succédés depuis le Xème siècle est souvent étonnant ou émouvant.

    On retrouve, racontés avec précision, les belles actions des héros familiaux. Citons par exemple

    • Raymond Ier de Roquefeuil-Anduze, s’adressant au Pape Innocent III pour défendre le jeune Vicomte de Béziers,
    • les démêlés de Bérenger avec les bourgeois de Castelnau-Montratier
    • les exploits des Roquefeuil marins,
    • les morts héroïques (entre autres sacrifices !) de Jean-Antoine de Roquefeuil au siège de Metz en 1552, de Charles Balthazar de Roquefeuil Cahuzac lors du débarquement de Quiberon en 1795, d’Innocent-Adrien-Maurice de Roquefeuil, à la tête de son régiment à Augsbourg en 1796, d’Aymar et d’Henri de de Roquefeuil Cahuzac pendant la première guerre mondiale, en 1915 et 1918 et enfin, d’Yves de Roquefeuil à Sétif en 1956 pendant la guerre d’Algérie.

    On découvre aussi des anecdotes ou évènements moins connus :

    • Les exploits de nos cousins Rocafull de la branche de Versols au service du roi d’Aragon et pendant la Reconquista ;
    • La grande beauté et les aventures amoureuses extravagantes de Catherine-Françoise et de Jeanne-Thérèse de Roquefeuil Cahuzac dans les années 1718.

    Mais la plus émouvante, sans doute, est l’anecdote se rapportant à Justin de Roquefeuil, dit « Jules », né en 1859, qui, sans héritage, sans situation et sans argent, vécut sur le pavé de Paris, gagnant sa vie en ouvrant les portières des fiacres. Si misérable qu’il fût, il eut les honneurs de la presse en 1912 pour avoir trouvé un objet de grande valeur et l’avoir porté au commissariat le plus proche, malgré son indigence. Pour cela il mérite non pas d’être caché mais d’être célébré car, même dans le plus cruel revers de fortune, il est resté fidèle à la devise familiale « l’Honneur me reste, il suffit » !

    Un ouvrage extraordinaire que tout Roquefeuil ou allié se doit de posséder !

    Dominique de Roquefeuil et du Bousquet

  • Lettre de rémission du roi Louis XI au profit de Jean II de Roquefeuil Blanquefort et son frère Antoine II.

    Source du document: Archives Nationales JJ 203 f° 41

    Louis par la grâce de Dieu, Roy de France, savoir faisons à tous présents et à venir,
    À la supplication de Jean, sr de Roquefeuil, chevalier contenant que ja pièca 21, et pendant l’année du Bien Public, il mit et demeuré l’un de ses enfants nommé Antoine avec feu Jehan, en son vivant comte d’Armagnac et lui bailla aucuns serviteurs et gens pour le servir lequel Antoine demeura avec ledit feu d’Armagnac par aucun temps et mit fin l’année dudit Bien Public et pareillement fut au service dudit Armagnac Antoine de Roquefeuil, frère dudit suppliant durant le Bien Public et servant icel ce duré eux et leurs serviteurs en armes et autrement et après ledit Bien Public, otta 22 ledit suppliant hors dudit Armagnac son dit fils qui, depuis est allé de vie à trépassement et aussi s’en alla ledit Antoine son frère. Et avec ce ja longtemps à veindre 23 aucuns nos sergents au lieu de Blanquefort, en la sénéchaussée d’Agenais appartenant audit suppliant, lesquels avaient de certaine commission du Sénéchal de Périgord s’efforcèrent de prendre le nommé Pierre Berage sans congé dudit suppliant de ses officiers ni demander pareatis et de fait le prirent au corps à cause de laquelle prise les officiers d’icelui suppliant prirent les dits sergents, les constituèrent prisonniers parce qu’ils avaient ledit exploit sans demander obéissance ni audit suppliant ni à ses officier et que leur commission ne s’étendait et ne pouvait s’étendre en la sénéchaussée d’Agenais où ils faisaient ledit exploit. Et depuis furent délivrés lesdits sergents et le dit Berage baillé au sénéchal de Périgord pour en faire punition selon l’exigence des cas. Plus, comme à l’occasion desquelles choses ledit suppliant doutait que au temps…………… Et demandée de nos grâces et miséricorde………… humblement requérir icelles. Pour quoi nous audit suppliant et à Antoine de Roquefeuil son frère avons quitté avec toutes peines et les avons………. Donné au Plessis du Parc, au mois de février de l’an de grâce 1477 24  (NDLR: 21[1] autrefois 22[2] ota 23[3] venir 24[4] vs = vieux style (en réalité 1478).

     

  • « Contrat de mariage » entre Bérenger de Roquefeuil et Anne de Guerin de Tournel.

    (Source du document: Glanages Larcher – tome III pp 128/132 Bibliothèque Municipale de Tarbes)

    « Contrat de mariage » entre Bérenger de Roquefeuil et Anne de Tournel

    In nomine Domini – amen. Anno incarnationis ejusdem millesimo quater centesimo septuagesimo septimo, et die mercurii intitulata septima mensis Januarii, illustrisimo Principe et Domino nostro Domino Ludovico, Dei gratia Rege Franchorum regnante : Noverint universi quod apud castrum de Comberto, Vabrensis Diocesis et Senescallia Ruthenensis, in presentia nostrum notarionum et testium infrascriptorum, existens et personaliter constitutus nobilis et potens vir Dominus Johannes de Ruppefolio, Dominus Baroniarum de Ruppefolio, de Blancafort, contor Nantensis et loci de Comberto, et plurium aliorum locorum suorum, dicens et attendens, ut dixit, ex beneplacito dicti Domini nostri Regis et sua benigna gratia, fuisse tractatum de matrimonio contrahendo in facie Sancta Matris Ecclesia inter nobilem virum Brengarium de Ruppefolio, ejus filium naturalem et legitimum, ex parte una : et nobilem Agnam de Tornello, filiam legitimam et naturalem nobilis et potentis viri Domini Petri de Tornello, Domini de Tornello, parte ex alia.
    Et quod ipse Dominus de Ruppefolio, pater dicti nobilis Brengarii, suum prebuit consensum paternalem dicto nobili Brengario, ejus filio, superdicto matrimonio contrahendo inter dictum nobilem Brengarium, ejus filium, et dictam nobilem Agnam : et quod favore dicti matrimonii infrascriptas passavit et fecit conventiones, pacta et promissiones hujus tenoris nobilis et potens vir Dominus Johannes de Ruppefolio sciens et attendens fuisse tractatum de matrimonio contrahendo in facie Sancta Matris Ecclesia entre nobilem virum Berengarium de Ruppefolio, ejus filium, naturalem et legitimum, ex una parte : et nobilem Agnam, filiam naturalem et legetimam nobilis et potentis viri Domini Petri de Tornello quondam parte ex altera ; sciens que et attendens dictum matrimonium seu illius tractatum procedere ex ejus expreso consensu et spontanea voluntatis igitur, ut dixit, in favorem dicti matrimonii et illius contemplatione, idem Dominus de Ruppefolio, pater dicti nobilis Berengarii infrascriptam omnium bonorum et jurium suorum intendit facere donationem, modis et formis quibus infra, et sub retentionibus et pactis infrascriptis, pretacto nobili Brengario, ejus filio, ibidem presenti. Et primo idem nobilis et potens vir Dominus de Ruppefolio, pater, dabis dicto filio suo, favore et contemplatione dicti matrimonii celebrandi et contrahendi quam primum, omnia bona sua mobilia et immobilia, jura et dominationes quascumque, presentia et futura, et de dicta Donatione fiet seu conficietus publicum instrumentum cum juramento et aliis clausulis opportunis ad dictamen Peritorum.
    Item in dicta Donatione has faciet retentiones. Primo quod de dictis bonis donandis ipso Dominus de Ruppefolio, Donator, erit Dominus usufructuarium et administrator omnium bonorum donandorium quandiù vivet : et post eum nobilis Ysabela de Petra, ejus uxor, absque tamen aliqua alienatione proprietatis, quae erit inhibita, tam dicti Donatori, quam dicto Donatorio nisi de voluntate amborum procederet.
    Item retinuit quod substitutiones contenta et descripta in testamento per eum condito, quod testamentum fuit receptum per magistrum adhemarium Guitardi, nec non es omnia legata etiam in dicto testamento contenta, remaneant in (..) efficacia : et in hoc donatione omnium bonorum habeantur pro expressa, et sic salva remaneant ad dictamen sapientum, meliori et securiori via qua fieri poverit, in favorem, tam ipsius Donatoris, quam Donatorii, ne in futurum ipsa Donatio, pretextu legitima aliis Liberis debita, posset infringi.
    Item, quod casu que legata per eum alii suis liberis aus aliis quibuscumque personis relicta eo vivo efficerentur caduca, et contingeret eosdem alios suos liberos, aut alios legatorios quoscumque, mori, adhuc eo vivo, quod es casu – idem Donator de illis legatis possit libere disponera, tam inter vivos, quam mortis causa, vel alias prout sibi placuerit.
    Item retinuit, quod dicta Domina de Tornello et nobilis et potens vir Dominus Johannes de Tornello, vicomes de Uses, databunt dictam nobilem Agnam, et eidem assignabunt et constituent dotem, seu pro ea, dicto nobili Brengario, ejus viro futuro, ad voluntatem et arbitrium Domini nostri Regis, cujus dictus Dominus de Ruppefolio gratiam humiliter implorat, ut dictam Agnam, ejus futuram filiam, et dictum nobilem Brengarium ejus filium, habeat recomissos.
    Item, retinuit quod unus liberorum, masculus tamen, procreandus et suscipiendus ex dicto futuro matrimonio ad Dei laudem, sit heres universalis et succedat pleno jure in omnibus bonis, juribus et dominationibus ipsius Donatoris, ad voluntatem Patris eligendus.
    Item retinuit quod casu quo evenires locus restitutionis dotis predicta, quod Deus evestat, quod eo casu dicto dos restituatus per solutiones et terminos, quibus idem Dominus noster Rex arbitrabitur, mortuo tamen dicto Brengario, marito, qui ipsam dotem restituere non tenebitur ipso vivente.
    Item retinuit quod casu quo ipse nobilis Brengarius de Ruppefolio et nobilis Agna, conjuges, non se concordarent cum dicto Domino de Ruppefolio, Donatore, tempore que viveret, aut post eum, cum dicta Ysabella, ejus uxore, etiam usufructuaria, aut alios, pro libito eorum voluntatis, vellent stare seorsum ab ipso Donatore, eo casu eisdem filiis suis conjugibus futuris, pro omnibus dicti eorum matrimonii supportandis, assignabit et tradet eisdem Baroniam de Blancafort, Senescallia de Agenes, et omnes redditus quos habet, percipit et levat in dicta Baronia et tota Patria Petragoricensi.
    Item retinuit et voluit idem Dominus de Ruppefolio, quod casu que contingeres preffatum nobilem Brengarium decedere sive mori ante memoratam nobilem Agnam, ita quod dicta nobilis Agna remaneres vidua, quod es casu dictus Dominis assignabit et tradet eidem nobili Agna, sic vidua, et quandum remanebit in viduitate honesta totam Baroniam de Blancafort supradictam, cum omnibus juris et emolumentis suis ac etiam omnes redditus, quos habet et levat in tota Patria Petragoricensi, usque ad summam quingentarum librarum Turonensium solum et duntaxat, absque tamen alienatione proprietatis, et ad ejus vitam duntaxat.
    Ista promiserum et juraverum in presentia nobilium Guilhermi Daubieyra, Domini de Viens ; Ramundi Amat, mercatoris Sancti Saturnini : Domini Johannis Guini : Nobilis Bertrandi de Albinhaco : Domini Brengarii Galardi, Domini de Casa : ac Domini Arditi de Baro, Senescalli Ruthenensi. Ja….
    Et quia, ut in preinsertis pactu continetur ipse Dominus de Ruppefolio promitis facere donationem propter nuptias dicto nobili Brengario ejus filio : Ea propter, anno et die, ac regnante quibus supra, ipse idem Dominus de Ruppefolio… transportat… videlicet omnia universa et singula bono, terras et dominationes suas, castra, loca, villas et fortalicia quaecumque… hanc autem donationem… cum beneplacito tamen dicti Domini nostri Regis… Disvestiens se ac renunciat… verum quia hujus modi Donatio excedit summam quingentorum aureorum, ne exeo quod excedit in futurum possit invalidari, ideo nobilis et potens vir Dominus Arditus de Baro, Senescallus Ruthenensis, ibidem tunc presens, ad supplicationem dictarum partium, hujus modi donationem propter nuptias, ut premissum est, coram eo factam, tanquam rite et legitime, sine dolo, metu et fraude factam, ipsam eondem Donationem et omnia in eodem contenta, confirmavit et autorisavit, et suam auctoritatem Presidialem et judiciariam inter posuit pariter et decretum, salvo tamen in omnibus jura Domini nostri Regis et quolibet alieno…
    acta fuerunt hoc apud dictum castrum de Comberto, et in camera ipsius Dominis Donatoris, in presentia et testimonio nobilium et potentium virorum Pilifort de Rabastens, Vicecomitis de Paulinhio : Domini Bregarii Galardi, militis, Domini de Casa ; nobilis Guilhermi d aubieyra, Domini de Viens ; nobilis Johannis d aubieyra, Domini de Barta ; magistri Raymundi Guilbardi, notarii, et plurium aliorum ; et mei arnaudi artis, utriusque Juris Baccalarii, Judicis Regii castri Sancti Saturnini, ac eodem Domini nostri Regis auctoritate notariii publici, Villa Sancti Africani habitatorii…. Et mei adhemari Guirardi, clerici publici Villa Sancti Saturnini, Diocesis Vabrensis – habitatoris, auctoritate regia notarii

    « Contrat de mariage » entre Bérenger de Roquefeuil et Anne de Tournel

    1 Au nom du Seigneur – amen. L’année mille quatre cent soixante dix septième de son Incarnation et le mercredi septième jour du mois de Janvier, régnant notre illustrissime Prince et Seigneur Louis par la grâce de Dieu Roi de France, faisons savoir à tous que dans le castrum de Combret, diocèse de Vabres et sénéchaussée de Rouergue, en présence de nos notaires et témoins mentionnés ci-dessous, le noble et puissant seigneur Jean de Roquefeuil, seigneur de la baronnie de Roquefeuil, de Blanquefort, comtor de Nant et du lieu de Combret, et de plusieurs autres lieux lui appartenant, s’est présenté en personne, afin d’établir, comme il l’a déclaré, suivant le bon plaisir de notre dit Sire le Roi et par sa bonne grâce, le pacte du mariage à contracter en notre Sainte Mère l’Eglise entre noble Bérenger de Roquefeuil, son fils naturel et légitime d’une part, et noble Anne de Tournel, fille légitime et naturelle de noble et puissant seigneur Pierre de Tournel, seigneur de Tournel, d’autre part.
    2 Et que ledit seigneur de Roquefeuil, père dudit noble Bérenger, a donné son consentement paternel préalable audit noble Bérenger, son fils, pour contracter le susdit mariage entre ledit Bérenger, son fils, et ladite noble Anne. Et que, en faveur dudit mariage, noble et puissant seigneur Jean de Roquefeuil passera et fera ci-après des conventions, pactes et promesses dont il fixera la teneur sachant qu’il fait ainsi en vue du mariage à contracter, en notre Sainte Mère l’Eglise, entre noble Bérenger de Roquefeuil son fils naturel et légitime, d’une part, et noble Anne, fille naturelle et légitime de feu noble et puissant seigneur Pierre de Tournel d’autre part ; sachant et considérant que ledit mariage ou l’heureuse issue de son pacte dépendent, dans ces circonstances, de son consentement exprès et de sa volonté spontanée, le seigneur de Roquefeuil, père dudit noble Bérenger, déclare avoir l’intention, en faveur dudit mariage et en vue de celui-ci, de faire donation de tous ses biens et droits décrits cidessous, de la manière et en la forme mentionnées ci-dessous, et avec les réserves et pactes écrits cidessous, après en avoir informé noble Bérenger, son fils, présent ici même.
    3 En premier lieu, noble et puissant seigneur de Roquefeuil, père, donnera à son fils susdit, en faveur et considération dudit mariage dès lors qu’il aura été célébré et contracté, tous ses biens meubles et immeubles, ses droits et titres quelconques, présents et futurs, et de ladite donation sera établi un acte public sous serment et autres clauses idoines dictées par les hommes de loi.
    4 Item – Dans ladite donation il fera les réserves suivantes. Premièrement que, des biens à donner, luimême, seigneur de Roquefeuil, donateur, restera seigneur usufruitier et administrateur de tous les biens donnés tant qu’il vivra ; et, après lui, noble Isabelle de Peyre, son épouse, étant entendu cependant que toute aliénation de propriété sera interdite tant auxdits donateurs qu’audit donataire à moins qu’elle ne procède de la volonté des deux parties.
    5 Item – Sous réserve que les substitutions contenues et décrites dans le testament qu’il a établi, lequel testament a été reçu par Me Adhémar Guitard, ainsi que tous les legs encore contenus dans ledit testament, demeurent en vigueur ; et une fois rédigée cette donation de tous ses biens par les savants hommes de loi, de manière aussi exacte et sûre que possible en faveur tant des donateurs que des donataires, que cette donation ne puisse pas dans le futur porter atteinte à ce qui est légitimement dû aux autres enfants.
    6 Item – Qu’au cas où un legs en faveur de ses autres enfants ou de quelque autre personne serait abandonné de son vivant, ou deviendrait caduc, ses autres enfants ou d’autres légataires quelconques étant morts, lui étant vivant, que, dans un tel cas, le donateur puisse librement disposer de ce legs, tant entre vifs qu’entre ayants cause du mort ou de toute autre manière de son choix.
    7 Item – Sous réserve que ladite Dame de Tournel et le noble et puissant Seigneur Jean de Tournel, vicomte d’Uzès, donneront à ladite noble Anne et lui assigneront et constitueront une dot, soit pour elle, soit pour ledit noble Bérenger, son futur mari, selon la volonté et l’arbitrage de notre Sire le Roi, dont
    ledit Seigneur de Roquefeuil implore humblement la grâce, afin que ladite Anne, sa future fille et ledit noble Bérenger, son fils, en jouissent en paix.
    8 Item – Sous réserve qu’un seul enfant, mâle toutefois, procréé et issu dudit futur mariage – à la louange de Dieu -, choisi par son père, soit fait héritier universel et lui succède de plein droit dans tous les biens, droits et titres venant des donateurs.
    9 Item – Sous réserve que dans le cas où il y aurait lieu de restituer la dot susdite – ce qu’à Dieu ne plaise – que dans un tel cas ladite dot soit restituée selon des modalités et termes que notre Sire le Roi arbitrera, cela supposant toutefois que ledit Bérenger, mari, serait mort, car celui-ci ne sera pas tenu de restituer la dot de son vivant.
    10 Item – Sous réserve que dans le cas où noble Bérenger lui-même et noble Anne, les époux, ne s’entendraient pas avec ledit seigneur de Roquefeuil, donateur, de son vivant, et, après lui, avec ladite Isabelle, sa femme, encore usufruitière, ou pour d’autres motifs, suivant leur bon vouloir, voudraient demeurer séparément desdits donateurs, dans un tel cas, il donnera et transmettra aux futurs époux, ses enfants, pour subvenir à tout leur dit mariage, la baronnie de Blanquefort, en sénéchaussée d’Agenais, et tous les revenus qu’il possède, perçoit et lève dans ladite baronnie et toute la terre de Périgord.
    11 Item – Sous réserve également que ledit seigneur de Roquefeuil dispose que si le destin voulait que noble Bérenger disparaisse ou meure avant la digne noble Anne, et que ladite noble Anne demeure veuve, auquel cas ledit seigneur assignerait et donnerait à noble Anne, veuve comme il vient d’être dit, et pour autant qu’elle reste en viduité honnête, toute la susdite baronnie de Blanquefort, avec tous ses droits et émoluments ainsi que tous les revenus qu’il perçoit et lève dans toute la terre de Périgord, jusqu’à la somme de cinq cents livres tournois seulement et pas davantage, en exceptant cependant le droit d’aliéner la propriété, et pour sa vie durant, seulement.
    Cela a été promis et juré en présence de noble Guillaume Daubièyre, seigneur de Viens, Raymond Amat, marchand à Saint Sernin, seigneur Jean Guin, noble Bertrand d’Albinhac, seigneur Bringuier Galand, seigneur de La Caze : ainsi que du seigneur Ardit de Bar, sénéchal de Rouergue,
    [A jamais…]
    Et parce que, comme il est dit dans le présent pacte, ce seigneur de Roquefeuil promet de faire une donation pour les noces dudit noble Bérenger : En raison de cette donation, l’année et le jour du règne dits ci-dessus, il est entendu que ce seigneur de Roquefeuil… transmettra… la totalité de ses biens, terres et titres, castra, lieux, villes et places fortes quelconques… faisant, cependant, une telle donation… avec le bon plaisir dudit Sire notre Roi.
    Mais, se dépouillant de cette manière, vu qu’ainsi faite la donation excède la somme de cinq cents pièces d’or, dès lors qu’on renonce à sortir ce qui excède, elle pourrait être invalidée dans le futur, pour cette raison, noble et puissant seigneur Ardit de Bar, sénéchal de Rouergue, également présent à ce moment, à la requête desdites parties, a confirmé et autorisé la donation en faveur des noces faite comme il est dit et comme il est promis, avec tout ce qu’elle contient, et devant lui-même, selon les coutumes et les lois, sans dol, menace ou tromperie,et par son autorité de gouverneur il l’a également arrêtée par jugement, réservant, cependant, tous les droits de notre Sire le Roi et d’autrui.
    Dont acte; fait audit castrum de Combret et dans la chambre des seigneurs donateurs, étant présents et témoins les nobles et puissants Pilifort de Rabastens, vicomte de Paulin, seigneur Bringuier Galand, chevalier, seigneur de La Caze, noble Guillaume d’Aubièyre, seigneur de Viens, noble Jean d’Aubièyre, seigneur de Barthe, Maître Raymond Guilbard, notaire et plusieurs autres personnes ; et moi, Arnaud Artis, tous deux bacheliers en droit, juges royaux du castrum de Saint Sernin, ainsi que notaires publics sous l’autorité de notre Sire le Roi, de la ville de Sainte Affrique… Et moi, Adhémar Guitard, clerc public de la ville de Saint Sernin, diocèse de Vabres, notaire royal.

  • Chartrier Roquefeuil établi vers 1711 par le cabinet d’Hozier

     

    Le Chartrier Roquefeuil  semble avoir été établi vers 1711 par le cabinet d’Hozier pour servir aux preuves de Jacques-Joseph de Roquefeuil lors de son entrée aux pages du Roi.

    Ce précieux document a fait l’objet d’un don des aînés de la branche de Roquefeuil-Montpeyroux au fonds d’archives de l’association « Maison de Roquefeuil-Blanquefort ».

    L’original peut être consulté par tout membre de l’association sur demande formulée auprès du président-délégué de l’association.

     

    Page 1:

    Généalogie de l’illustre Maison de Roquefeuil, ses alliances avec les Roys de France, les ducs de Bourgogne et les princes de la Maison de Bourbon comme aussi avec les Empereurs de Constantinople, les comtes de Toulouse, ceux de Rodez et plusieurs autres. Finalement, son origine du chef paternel des seigneurs d’Anduze, marquis de Gothie et ducs de Septimanie.


    Page 2:

    Pour éviter la confusion de cette généalogie, il faut la réduire en trois articles séparés. Le premier sera pour expliquer l’origine de la Maison de Roquefeuil de son chef paternel qui sera celle de la Maison d’Anduze. Le nom de Roquefeuil n’ayant été pris que par Bertrand d’Anduze, époux d’Adélaïs de Roquefeuil, héritière qui l’obligea à prendre son nom et ses armes.

    Le second sera pour expliquer ses alliances avec la Maison de France par Isabeau de Roquefeuil mariée avec Hugues III comte de Rodez, comme aussi celle qu’elle a avec les ducs de Bourgogne par Guillemette de Montpellier, épouse de Raymond de Roquefeuil.

    La troisième sera la filiation des descendants de Raymond de Roquefeuil IIème du nom de ce qu’on en sait de plus remarquable qui regarde seulement les deux branches dont l’une a fini en Marie Gilberte, héritière de Roquefeuil, mariée en premières noces à Gaspard de Coligny, marquis d’Orne et en seconde noces avec Claude,  marquis d’Alègre. De ce premier mariage elle a eu une fille nommée Marie-Isabelle de Coligny, mariée à Noël Eléonor Palatin de Dio, marquis de Montperroux à qui elle a apporté les biens de la Maison de Roquefeuil. La deuxième branche de la Maison qui subsiste encore est établie en Rouergue sous le nom des seigneurs du Bousquet, Padiès, Cocural, Brennac.


    Page 3:

    Généalogie

    des anciens seigneurs d’Anduze desquels Raymond de Roquefeuil Ier du nom de la seconde race de la Maison de Roquefeuil descend par Bertrand d’Anduze son père et Adalaÿs de Roquefeuil sa mère.

    Il est bien prouvé que Raymond de Roquefeuil Ier du nom de la deuxième race de Roquefeuil était fils de Bertrand d’Anduze et d’Adalaÿs de Roquefeuil par le contrat de mariage dudit Raymond de 1169 et par la quittance que ledit Raymond de Roquefeuil époux de Guillemette de Montpellier, fille de Mathilde (ndlr: de Bourgogne )


    Page 4:

    duchesse fit au mois d’octobre 1200.

    Bertrand d’Anduze était époux d’Adalaÿs de Roquefeuil ainsi qu’il se vérifie par deux actes qui sont dans les archives de la Trésorerie de Montauban des années 1182 et 1184 qui la qualifie veuve en langue vulgaire que fit moulier de Bertrand d’Anduze. Il était frère de Bernard VIII d’Anduze, de Sonne et autres places qui a fait diverses branches.

    Bernard d’Anduze, dit Vieil, VIIème du nom, signa en 1125 le traité de paix entre le comte de Toulouse et le comte de Barcelone ainsi qu’il se vérifie à la page 263 dans l’Histoire des comtes de Toulouse de Catel.

    En 1129 fut présent au contrat de mariage de Guillaume seigneur de Montpellier avec Sibille. Il était frère de Remond d’Anduze qui du chef d’Armangarde sa femme fut vicomte de Narbonne mort sans enfants.

    Bernard, seigneur d’Anduze, Vème du


    Page 5:

    nom était frère utérin de Guillaume seigneur de Montpellier fils d’Hermangarde ainsi qu’il se vérifie par le testament de (…??…illisible: NDLR) par lequel il lui fait un don et a ses enfants qui est au feuillet 91 du Ier tome des seigneurs de Montpellier ci-devant cité et au feuillet 243 du registre coté lettre D des archives de l’évêché de Montpellier.

    Il était frère de Bertrand d’Anduze ainsi qu’il en a fait foi au feuillet 2eme (…??…illisible: NDLR) cartulaire de Saint Guilhem le Désert.

    Raymond seigneur d’Anduze, fils d’Adalaÿs de Mandagot époux d’Ermengarde donna en 1077, conjointement avec Bernard son père, marquis, et Adalaÿs sa mère ce qu’ils avaient dépendant du chateau de Meirueis à l’abbaye de Selan dont l’acte est au feuillet 62. 2ème d’un cartulaire de Saint Guilhem le Désert.

    Bernard IVème du nom fils d’Eustorga époux d’Adalaÿs de Mandagot, marquis, chef de la branche d’Anduze dans laquelle le nom de Bernard a été comme héréditaire en mémoire de Bernard, duc de Septimanie et de Bernard, marquis de Gothie, desquels ils sont issus, nom qui fut donné même à la monnaie que les


    Page 6:

    seigneurs de cette Maison ont fait battre qu’on appelait « Bernardoise », qui faisaient des statuts et coutumes entre autres pour la ville d’Anduze et pays Anduzien en l’année 1217, que Bernard fit des constitutions pour l’administration de la Justice, rémissions des crimes, successions entre parents, testaments,  mariages et que dans les choses où ils n’en auraient pas que ce droit écrit serait observé, ce que les seigneurs ordinaires n’auraient eu garde de faire, et ce que celui-ci n’aurait pas fait s’il n’eut eu ce droit par ses ancêtres qui étaient souverains, scellées de son sceau en plomb représenté à cheval, armé, son casque en tête, tenant une épée nue et haute à la main avec son nom autour dudit sceau, ainsi qu’il en fit en 1216 pour Alès qui sont dans les archives de ladite Ville, dans le livre de ses statuts, et de même à Sommières.

    Bernard, fils de Garsinde, seigneur d’Anduze, de Sauve, d’Uzès et de Sommières, époux d’Eustorge, fille de Raymond vicomte de Narbonne.


    Page 7:

    et de Ricarde sa femme.

    Rendit hommage pour une place appelée Isguarn au vicomté de Narbonne ainsi que Mr. Catalan fait foi aux feuillet 580, liure 14 de ses mémoires de l’Histoire du Languedoc.

    Il était frère de Frotaim, évêque de Nîmes en 1010.

    De Frodolus, évêque du Puy ainsi que de Mrs de Sainte Marte et Catel dans son livre des évêques du Puy le rapportent de Géraldus, évêque de Nîmes qui succéda à Frotaim son frêre.

    D’Almerade et de Remond.

    Bernard, marquis d’Anduze IIIème du nom, seigneur de Sauve, d’Uzès et de Sommières, époux de Gersinde, fils de Pons, comte de Toulouse vivait en 980.

    En 1024, conjointement avec Gersinde, sa femme, et leurs enfants, évêques susnommés, firent don à l’évêché de Nîmes en 1024 qui est dans un livre intitulé Liber


    Page 8:

    honorum capituli.

    Il fut aussi marié avec Ermengarde qui devait être sa première femme suivant un acte d’un cartulaire de Saint Guilhem le Désert au feuillet 62.

    Il était frère d’Estienne Bermond seigneur de Sommières et de Pierre, seigneur d’Uzès.

    Bermond, seigneur d’Anduze, de Sauve, de Sommières et d’Uzès est signé en qualité de témoin dans le cartulaire de l’église de Nîmes intitulé comme est dit ci-dessus de l’année 941.

    Il bâtit à Uzès la tour qui y subsiste, appelée « Bermonde ». Celle qui est encore à Sommières qui porte le même nom. De lui sont issues trois branches.

    La première est celle des seigneurs d’Anduze et de Sauve par Bernard.

    La 2ème, celle d’Uzès par Pierre


    Page 9:

    La 3ème, celle des seigneurs de Sommières par Etienne Bermond.

    Pierre, seigneur d’Anduze, de Sauve, d’Uzès et de Sommières vivait en 980.

    Il en est fait mention dans la donation du château de Saint Martial faite par Bernard, évêque de Nîmes, qui y est dénommé « frater Petri Anduciamancis Domini » du 25 février de l’année VII de Louis Doutremur l’an 943 qui est dans ledit cartulaire « Liber Honorum Capituli ».

    Il est fait mention de ce bernard, évêque de Nîmes à la page 980 du livre des mémoires de l’histoire du Languedoc de Catel et dans celle des évêques de France de Sainte Marthe.

    Il y a méprise dans la date de la donation en ce que Bernard qui la fit était mort en 956


    Page 10:

    Mais il n’a pas été le seul de sa maison évêque de Nîmes car il est remarqué par des mémoires que depuis Bernard qui l’était en 940 jusques en 1112, l’évêché de Nîmes avait toujours été dans la maison d’Anduze.

    Bernard IIème du nom, marquis de Gothie, comte d’Autun, naquit à Uzès le 21 avril 841 selon le manuel de Duodena sa mère.

    Il est fait grande mention de sa valeur à la page 56 de l’Histoire des comtes de Toulouse de Castel ainsi que dans les annales de Saint Bertin et dans l’Histoire de France d’Aymon et continue tant sur les mouvements qu’il se donna en 878 et 879 pour la vengeance de la mort de son père.

    Il eu de si puissants


    Page 11:

    ennemis qu’il perdit Autun et tout ce qu’il avait en Bourgogne. Ses descendants ont conservé en Septimanie de ce qu’il y avait avec le droit de souverain dans les places qui leur ont resté, comme il se vérifie par les statuts du pays Anduzien, d’Alès et de Sommières en ce qu’ils y faisaient battre monnaie et, par leurs alliances qui répondent à la grandeur de leur extraction.

    Bernard Ier du nom, duc de Septimanie, fils de Saint Guillaume épousa Duodana le  24 juin 823 ainsi qu’il se vérifie par le manuel qu’elle adressa à Guillaume IIème du nom, comte de Toulouse, son fils aîné, intitulé « Liber manuelis Duidena quem ad filium suum transmisse vovilletnum » dont Catel fait foi aux pages 57 et 61 de l’Histoire


    Page 12:

    des comtes de Toulouse qui est dans la bibliothèque des religieux de l’ordre de Saint Benoît à l’abbaye de la Grâce près de Carcassonne et dont du Tillet dans son recueil des Roys de France fait aussi foy.

    Saint Guillaume, comte de Toulouse, Ier du nom a fondé l’abbaye de Gellone appelée monasterium Gellonense et à présent de son nom Saint Guilhem le désert en mémoire de sa sainteté après des victoires signalées qu’il remporta. Il alla déposer ses armes sur le tombeau de Saint Julien dans l’église de Brioude et s’alla retirer en 806 dans le monastère de Gellone dans dans le diocèse de Lodève où il se fit religieux et y finit saintement ses jours et


    Page 13:

    son corps y gît.

    L’histoire sommaire de Sausa (?) est rapportée à la page 47 du livre I des comtes de Toulouse de Catel.

    La fondation de ladite abbaye est du 19 des calendes (de janvier ?) et de l’année 34 du règne de Charlemagne et la 4ème de son empire dans laquelle il est fait mention de ses parents et, entre autres de Bernard son fils. L’original en parchemin est au monastère de Saint Guilhem le Désert.

    Cet acte vérifie l’erreur qui est à la page 10 du 4ème volume de Moreri, imprimé en 1699, en ce qu’il y est dit à l’article de Narbonne (Guaimeri ?) investi par Charlemagne du titre de comte de Narbonne, était père de Guillaume, qui le fut aussi, qui est celui qui a fondé l’abbaye


    Page 14:

    de Saint Guilhem le Désert.

    Cet acte porte que Théodoric était père de guillaume et qu’Aldane était sa mère.

    Et la page 571 du même volume de Moreri confirme après Ezinard  la charte de Sainte Marie Dorbieu.

    Et l’Histoire des saints de l’ordre de Saint Benoît à l’article de Théodoric que Théodoric, comte d’Autun et duc de Bourgogne était son père et Aldane sa mère.


    Page 15:

    Preuve que la seconde race de la Maison de Roquefeuil descend par Mahaut de Bourgogne, mère de Guillemette de Montpellier épouse de Raymond de Roquefeuil Ier du nom, de Robert de France duc de Bourgogne fils puiné de Robert, roi de France qui l’était du roi Hugues Capet

    suivant la généalogie rapportée dans l’Histoire de la Maison d’Auvergne de Justel à la page 224.

    Dans celle de la Maison de France par Sainte Marthe de la 3ème édition.

    Dans celle des deux de Bourgogne de Duchesne.

    Dans celle de David Blondel intitulé « Genealogia Franceia », de Moreri.

    Par ou se vérifie l’erreur que Marie de Montpellier épouse Pierre roi d’Arago fut fille de la duchesse Mathilde, fille d’Emmanuel empereur de Constantinople suivant ce qui est contenu dans le 4ème livre des mémoires de l’Histoire du Languedoc de Catel ou ou il est dit à la page 663 et 668 que le fils de Guillaume de Montpellier fils de Sibille fur marié avec la duchesse Mathilde, fille de Manuel Empereur de Constatinople car il est certain que cette Mathilde duchesse était fille de Hugues II duc de Bourgogne, de la Maison Royale de France, ainsi qu’il se prouve encore par la quittance  que tant Raymond de Roquefeuil que Guillemette de Montpellier son épouse firent à Guillaume seigneur de Montpellier, IVème du nom, fils de Mathilde duchesse au mois d’octobre 1200 au feuillet 81 du registre de l’Hôtel de Ville de Montpellier.

    Chapitre IX page 224 de l’Histoire de la Maison d’Auvergne:


     

    Page 16:

    Robert de France, Ier du nom, duc de Bourgogne,

    fils de Robert, roy de France. Helix de Semur son épouse.

    Henry de Bourgogne, mort avant son père Robert. Sibille de Bourgogne

    fille de Remont comte de Bourgogne et d’Helix de Normandie.

    Eudes Ier Duc de Bourgogne. Mathilde.

    Hugues IIème du nom, duc de Bourgogne. Mathilde de Turenne.

    Mahaut de Bourgogne mariée à Guillaume, seigneur de Montpellier.

    Guillemette de Montpellier mariée à Raymond de Roquefeuil Ier du nom,

    fils de Bertrand d’Anduze et d’Adalaÿs de Roquefeuil,

    seigneur de la deuxième race de la Maison de Roquefeuil.

  • Roquefeuil Infos n°49 – Décembre 2015.

    Cliquer sur la couverture pour feuilleter le document:

  • Roquefeuil Infos n°47 – Décembre 2014.

    Cliquer sur la couverture pour feuilleter le document:

  • Roquefeuil Infos n°44 – Juin 2013.

    Cliquer sur la couverture pour feuilleter le document:

  • Roquefeuil Infos n°42 & 43 – Décembre 2012.

    Cliquer sur la couverture pour consulter le document:

  • La Légende des Roquefeuil et du Trésor de Substantion.

    tresor-de-substantion001

    La Légende du Trésor de Substantion qui remonte aux Croisades et fut répétée pendant des siècles, à la veillée aux jeunes cévenols, est encore racontée de nos jours dans les villages des hauts de Montpellier, autour du Mont Saint Guiral et de Saint-Jean-du-Bruel (ex: Saint Jean de Roquefeuil).

    L’histoire connait, naturellement, de nombreuses variantes selon l’imagination du conteur. Celle-ci, racontée par Maguelonne Toussaint-Samat, figure parmi les plus complètes. Les généalogistes ne tiendront pas rigueur des anachronismes, erreurs et approximations historiques…

    Cliquez sur la première miniature pour lire le texte de la légende du Trésor de Substantion: